” En commémorant l’Armistice de la Première Guerre mondiale, nous répondons à l’Histoire. L’histoire de France, l’histoire du monde, notre histoire.
Nous répondons au courage des braves, inscrit dans nos mémoires depuis que les armes se sont tues, insiste Gérard Beccaria, adjoint délégué aux anciens combattants représentant Nathalie Bicais, maire de La Seyne lors de son discours.
“Le 11 novembre 1918, le vacarme meurtrier de 4 ans de guerre et d’atrocité laissa place à un silence salvateur, synonyme d’espoir et de paix. Elle fut arrachée au prix du conflit le plus meurtrier alors jamais connu. 10 millions de morts et le double de blessés ! (…)
Bien que La France et ses alliés soient vainqueurs de ce conflit mondial, la guerre n’offre aucune victoire éclatante. Comment pourrait-elle être radieuse quand le champ de bataille tue l’innocence ? Quand les balafres transforment les visages enjoués en gueules cassées ? Quand les souvenirs de l’enfer boueux de la Somme et des tréfonds de Verdun dévorent l’esprit ?
La guerre n’est jamais belle. Elle détruit tout sur son passage. Sa fin n’offre que le soulagement aux peuples écorchés, pouvant enfin rêver de paix. Qu’importe que cette dernière ait un goût amer ! Qu’importe que le traité de Versailles la rende outrageante pour les vaincus ! Qu’importe sa fragilité ! Elle est pour l’heure inestimable pour ceux qui ont survécu à l’horreur indicible.
(…) Notre réponse à leurs actes patriotiques est le devoir de mémoire. Oui ! Nous nous souvenons ! Pas par obligation, pas par automatisme, mais parce que nous croyons en la grandeur de la France. Parce que nous chérissons la République. (…) Vive la République et vive la France ! “
Bertrand Pin, adjoint délégué aux armées, a quant à lui lu le message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées.