« Le street art est bel et bien un art majeur. Il apporte à notre ville un éclairage inédit, avec des artistes de renommée nationale voire internationale », souligne Nathalie Bicais, maire de La Seyne.
« Nous aurons le plaisir d’accueillir Kobra, venu du Brésil, Dopie, artiste hollandais, Braga, venu du Portugal, Valé, originaire du Mexique, Gori et Ciclope venus d’Argentine », abonde Majid Cheikh, designeur urbain de la Ville et organisateur du festival, « Sans oublier les Français Sock & Tétal, du collectif “2 mains” ou encore Difuz. »
Placée cette année sur le thème du végétal et du floral, la 4ème édition du MiniFest doit accueillir une vingtaine d’artistes toujours dans le périmètre du centre historique, de manière à compléter un circuit découverte à pied : « La métamorphose se poursuit et les retombées touristiques sont palpables. Le circuit des fresques est aussi un moyen de découvrir le patrimoine architectural typiquement italien de notre centre ancien », explique Nathalie Bicais avant de relever : « Le développement du nombre de logements meublés loués à La Seyne sur AirBnB. »
« Je suis par ailleurs très heureuse que les classes puissent découvrir, tout au long de l’année, la conception graphique de ces fresques. C’est une démarche utile à la construction des jeunes Seynois et aux liens entre les générations », explique la première magistrate.
Une quarantaine de fresques ornent d’ores et déjà des façades, conférant à La Seyne les qualités de « capitale varoise de l’art urbain » et de « musée à ciel ouvert ».
“Avec, au préalable, des ateliers à ciel ouvert”, précise Dominique Baviera, adjoint délégué à la culture : “le festival donne en effet la chance aux Seynois d’assister à la naissance de ces oeuvres”.
D’un coût de 45 000 euros pour 20 façades, le festival a fait l’objet d’un mécénat de 10 000 euros de la part d’entreprises seynoises.