105ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918

A l’occasion du 105ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, Nathalie Bicais, maire de La Seyne, et Gérard Beccaria, adjoint délégué aux anciens combattants, se sont rendus à la cérémonie commémorative qui débutait par une minute de silence au rond-point du 11 novembre 1918.

La délégation s’est ensuite rendue à la gare SNCF, puis à la Porte des anciens chantiers, pour des dépôts de gerbes. Un défilé s’est ensuite tenu jusqu’au Monument au Morts, où les allocutions et un autre dépôt de gerbes ont eu lieu. Le conseil municipal des jeunes était également présent.

Quelques uns de ses représentants sont intervenus.

KELLIAN :

“En ce 11 novembre 2023, nous sommes réunis afin de commémorer l’armistice du 11 novembre 1918, signé il y a 105 années.

Une signature annonçant la promesse d’une paix nouvelle et durable, puisque cette guerre devait être «la der des der ». Cette paix n’aura pas survécu à la crise de 1929 et à la montée des régimes totalitaires en Europe.

Nous nous réunissons donc pour célébrer une liberté retrouvée pour un temps, une liberté qui aura couté beaucoup au monde entier. Il aura fallu 4 années pour obtenir cette paix, 4 années de souffrance, 4 années ou l’on a vu les pays européens perdre leur jeunesse, sacrifier leur avenir.

Cette guerre aura coûté des millions de morts, en France le bilan s’élève à 1 400 000 morts dont 600 000 civils, mais également 3 000 000 de blessés, de mutilés que l’histoire retiendra sous le nom de « Gueules cassées ». Notre ville a été touchée notamment par ses chantiers, on dénombrera 342 morts à la Seyne-sur-Mer.

Nous nous devons donc aujourd’hui d’honorer leur mémoire et de continuer d’apprendre des erreurs d’hier pour construire notre futur.”

JOHANNA:

“Bravant l’illégalité, des jeunes Européens ont choisi d’aller au front se battre aux côtés des soldats de la Première Guerre mondiale.

Issus de milieux sociaux divers, ils ont choisi de s’engager au combat durant ce grand conflit, contre l’avis des adultes, parents, gouvernants. La plupart des mineurs qui tentaient de rejoindre le front étaient interceptés puis jugés par les autorités. Ils étaient considérés à l’époque comme des vagabonds, certains arrivant à passer à travers les mailles du filet, n’hésitant pas, pour cela, à falsifier leur date de naissance ou leur identité. Ces engagés volontaires illégaux constituent une minorité, peu visible aujourd’hui dans les recherches d’histoire. Une atmosphère électrique, une ambiance de ferveur patriotique entretenue par la presse occidentale et une excitation adolescente contribuent à expliquer pourquoi les jeunes ont voulu aussitôt s’engager dans l’armée, participer à l’effort de guerre. Les adolescents ne faisaient pas que s’enrôler, ils aidaient aussi les femmes qui étaient à l’arrière, en participant à l’effort de guerre.”

ADAM :

“Au nom de l’ensemble des jeunes Seynois et du CMJ, nous tenons à rendre un hommage sincère aux soldats français qui ont pris les armes pour sauver notre patrie et ses valeurs et récupérer centimètre par centimètre les terres de nos ancêtres.

Si Georges Clemenceau était parmi nous, il nous rappellerait que ces héros « que nous fûmes contraints de jeter dans la bataille, ils ont des droits sur nous ».

Oui, car ils ont tous combattu, saigné, souffert, Pleuré et vécu pour la France et leurs frères !

Les survivants et les morts hantent notre histoire. Alors si chaque Français a bien un devoir, c’est de préserver à tout prix leur Mémoire.

Mais, à leurs côtés dans notre roman national, il y a aussi ces femmes dont le souvenir doit demeurer: les munitionnettes, engrenage vital sans lequel la guerre aurait été impossible, et les Anges blancs, qui restèrent quatre ans au chevet de la nation. La jeunesse souhaite honorer à leur tour ces femmes qui ont été trop longtemps oubliées.

Ainsi, nos pensées vont à tous nos compatriotes qui participèrent à cette Grande Guerre tant à l’arrière qu’à l’avant, ainsi qu’à toutes les victimes civiles et militaires, les premières d’un siècle abominable où tout n’est que rancœur et guerre.

C’est pour cela qu’en plus d’être un évènement assurant la cohésion nationale, ce jour doit aussi symboliser un appel à la paix et à l’amitié entre les peuples, pour que la Première et la Seconde Guerre mondiale restent, pour de bon, les « ders des ders ».

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