« La Seyne vous sourit, La Seyne vous ouvre grand les bras ! » Nathalie Bicais a pu exprimer toute sa satisfaction à Luigi Stefanelli, vice-président Monde des ventes Costa Croisières, ce jeudi 7 novembre au Palais du commerce et de la mer à Toulon, où était officialisé l’engagement de la compagnie. À partir du 16 avril prochain, le terminal de La Seyne deviendra en effet tête de ligne pour 27 croisières en Méditerranée. Jusqu’à l’automne, Costa croisières proposera, essentiellement sur le Costa Pacifica, un départ chaque dimanche pour un circuit de 7 jours à la découverte des Baléares, avec escales à Valence et Palma, la Côte d’Émeraude en Sardaigne, Civitavecchia et Savone. Et Costa Croisières se projette d’ores et déjà sur deux saisons (2025 et 2026).
Ce nouveau partenariat a été présenté en conférence presse avec le maire de la Seyne-sur-Mer*, le président de l’Office de tourisme métropolitain Provence Méditerranée, Laurent Jérome, le président de la Chambre et de commerce et d’industrie du Var (CCIV)**, Basil Gertis, et le dirigeant de la compagnie Costa Croisières (détenue par Carnival, groupe américain leader dans le secteur), Luigi Stefanelli***.
« La reconnaissance d’un travail de fond »
« Une nouvelle page de l’histoire maritime de La Seyne-sur-Mer s’ouvre », s’est félicitée Nathalie Bicais. La première magistrate voit en ce choix de « la deuxième ville du Var comme alternative au port de Marseille », « la reconnaissance d’un travail de fond qui a été mené ces dernières années pour conforter le statut de La Seyne-sur-Mer comme station de tourisme quatre saisons ». Notamment, « en offrant des alternatives aux vacances 100 % plage, grâce à une programmation culturelle et événementielle tout au long de l’année ».
La réception « de 150 000 passagers au total durant la saison 2025 » ne peut ainsi qu’apporter, selon le maire de La Seyne-sur-Mer, « un chiffre d’affaires supplémentaire, non négligeable, à tous les acteurs de la rade autour de Toulon-La Seyne ». « En moyenne, indique-t-elle, un passager de tête de ligne dépense 52 euros. » L’enjeu étant à présent d’offrir « un accueil à la hauteur des attentes des croisiéristes », sachant que la CCI du Var porte une action conséquente en ce sens.
Nathalie Bicais incite donc à « être au rendez-vous en créant les conditions d’une véritable expérience seynoise, et pourquoi pas en devenant une référence du slow tourisme, avec un accueil en plein centre-ville et des déplacements en navette maritime ».
Il s’agit désormais, ajoute le maire, d’« ancrer durablement la croisière à La Seyne-sur-Mer en partageant le souci commun de la protection de notre environnement », notamment au moyen de « l’électrification des quais portée par la Métropole Toulon Provence Méditerranée et soutenue par la Région Sud, l’État et l’Europe ».
