“C’est la première fois que les personnes prenant leur retraite ont une espérance de vie moyenne de 20 à 30 ans ». Partant de ce constat, Marie-Claude Paganelli- Argiolas, déléguée à la politique du bien-vieillir et des seniors, relève qu’à ce sujet, « les promesses de campagne ont été tenues » : « Nous avons remis en place l’Université du temps libre. La pandémie a été difficile, mais elle a révélé à quel point le lien social était important pour les seniors ».
L’auditorium du collège Paul Eluard accueille donc chaque mois des conférenciers de qualité (docteurs, universitaires, membres de l’académie du Var…) et des ateliers généalogie ont débuté dans le même établissement : « A terme, ces ateliers pourraient s’étendre à l’informatique ou au recueil des mémoires familiales. Car tout ce qui tisse du lien intergénérationnel me semble bénéfique ».
Rétablir le lien social
Toujours dans l’optique du bien-vieillir, la Ville a mis en place des ateliers pour les aidants : « Beaucoup sont dans une situation difficile. Ils doivent accompagner des proches atteints de pathologies quelquefois lourdes (alzheimer, parkinson…). Pour les soulager, ils peuvent venir, avec leur proche, une fois par semaine* à la maison intergénérationnelle St-Georges, à la maison d’animations square Malsert, au centre culturel Tisot ou à l’espace social Docteur Raybaud », indique Marie-Claude Paganelli- Argiolas. Des animatrices prennent alors en charge les proches tandis qu’un soutien psychologique est prodigué aux aidants. A noter la reprise prochaine des thés dansants à la Bourse du travail, et la poursuite des ateliers mémoire, équilibre, théâtre, slam, mosaïque, peinture (sous réserve de la situation pandémique). « Toutes ces initiatives signent la reprise du lien social et donnent de la consistance à notre adhésion au réseau Ville Amie des Aînés », se félicite l’élue déléguée à la politique du bien-vieillir.
* Renseignements au 04 94 06 97 60