Elles n’étaient que 79 en 2020, on en compte aujourd’hui 134. Les caméras de vidéoprotection installées en tous points de la ville sont indispensables à la sécurité publique.
Toutes les images arrivent au Centre de supervision urbain (CSU) qu’est venu visiter le commissaire Jean-Charles Baudoüin, chef de la circonscription de La Seyne – Saint-Mandrier de la Police nationale, en compagnie de Cheikh Mansour, adjoint à la Police municipale.
“Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer, a fait de la sécurité sa priorité. Nous avons beaucoup investi dans les caméras de vidéoprotection et nous allons continuer. Un budget de 100 000€ a été prévu en 2025 notamment pour installer des caméras dans le quartier Berthe”, explique Cheikh Mansour. En 2024, 300 000 € ont été investis dans la sécurité.
Visionner les images est devenu un réflexe
Pour le commissaire Baudoüin, un équipement tel que le CSU de La Seyne-sur-Mer, est un outil indispensable et un allié précieux pour la résolution des affaires. Sur réquisition du procureur de la République, les enquêteurs de la Police nationale sont régulièrement amenés à visionner des images. “C’est devenu un réflexe pour nos enquêteurs”, insiste le commissaire.
Deux équipes de quatre opérateurs vidéo se relayent au centre de supervision urbain et peuvent envoyer des équipages sur le terrain en temps réel avec qui elles sont en contact permanent.
A noter que les caméras sont également utilisées pour la vidéoverbalisation : plus de 1 500 PV ont ainsi été dressés depuis le 1er janvier 2025 dont 900 rien que le rond-point Yitzhak-Rabin pour des véhicules garés en double file causant des problèmes de sécurité.