Parmi les 5 500 petits Seynois de retour dans les 29 écoles que compte la commune, soit 15 écoles maternelles et 14 élémentaires, les élèves de l’élémentaire Léo-Lagrange font partie de ceux qui ont pu découvrir des changements, ce lundi matin. Un parvis et une grande cour plus arborés, des espaces fleuris entourés de bancs… La végétalisation des écoles, comme des espaces publics, répond en effet à une volonté de la municipalité, c’est ce que madame le maire Nathalie Bicais a pu démontrer, lors de la visite de rentrée qu’elle y a effectuée en compagnie de Véronique Leportois, adjointe déléguée à la restauration municipale.
Des espace extérieurs réaménagés
Si la première magistrate a souhaité se rendre symboliquement dans cet établissement du Sud de la commune, ce n’est pas seulement parce qu’il est l’un des plus importants de la ville en termes d’effectifs. Mais aussi parce que durant l’été, celui-ci a fait l’objet de nombreux travaux (pour un montant de 241 500 euros). A commencer par un réaménagement des extérieurs à la faveur de la fusion de ses deux écoles élémentaires, sachant que le nombre de classes reste inchangé : 16 côté élémentaire, désormais placées sous l’unique direction de Laurent Champigny (8 classes côté maternelle). Les sols de la cour ont également été désimperméabilisés (pour un montant de 90 000 euros).
Une forêt Miyawaki
Autre jolie surprise, les écoliers pourront commencer à créer, dès cette année, une forêt Miyawaki (petit écosystème à la végétation dense). Les services municipaux ont en effet préparé le terrain avant l’été (système d’irrigation…) afin qu’il puisse accueillir des essences indigènes variées. La Ville fournit également les jeunes branches, l’idée étant de faire en sorte que l’enfant entrant en maternelle voit pousser celle qu’il a plantée jusqu’au CM2. Et laisse derrière lui un arbre lorsqu’il quitte l’école pour rentrer au collège.
De plus, toujours sur le plan des améliorations, les demi-pensionnaires ont déjà bénéficié, il y a deux ans, d’une unité de restauration flambant neuve (lire aussi ci-après), comme l’a rappelé Nathalie Bicais.
Un institut médico-éducatif
Cette dernière a en outre choisit de mettre en lumière le groupe scolaire Léo-Lagrange parce qu’il comprend à présent, dans son enceinte, un institut médico-éducatif (IME) géré par l’association Phar83. Ce 1er septembre 2022, quarante-cinq enfants porteurs de handicap ont ainsi pu faire leur rentrée dans cette structure inédite, comme leurs petits camarades.
École Toussaint-Merle : 330 élèves, 300 demi-pensionnaires
Le 2 septembre dernier, Nathalie Bicais s’est rendue à l’école élémentaire Toussaint-Merle en compagnie de Lydie Onteniente, adjointe à l’éducation, et de Véronique Leportois, adjointe à la restauration scolaire, pour constater les améliorations apportées en matière d’accueil des demi-pensionnaires. Elles ont été accueillies par la directrice, Laurence Poinsot, et la nouvelle inspectrice d’académie de la circonscription, Isabelle Didier.
« C’est en venant sur place qu’on peut faire avancer les problématiques. » A Toussaint-Merle, le 100 % d’élèves inscrits reçus à la cantine s’illustre concrètement : « Cet été, nous avons aménagé une salle supplémentaire de 60 m² accueillant 96 enfants en plus du réfectoire de 70 places », témoigne Nathalie Bicais. Dédié aux CP et aux Ce1, ce dernier a été entièrement équipé et reçoit du renfort humain : « On gagne du temps en servant directement les petits. Le groupe scolaire compte 300 demi-pensionnaires sur 330 élèves. Il faut faire vite entre les services ! » ajoute Laurence Poinsot, directrice de l’élémentaire Toussaint-Merle.
A ses côtés, Isabelle Didier, nouvelle inspectrice d’académie de la circonscription, confirme l’importance du partenariat entre l’Education nationale et la Ville : « L’articulation entre le scolaire et le périscolaire contribue au bien-être des élèves. Et sans bien-être, pas de futurs citoyens. »
« Les repas, dont le tarif n’a pas augmenté pour les familles, sont des moments de sociabilité, d’éducation au goût et de sensibilisation au gaspillage, souligne Nathalie Bicais. Notre cuisine centrale en prépare plus de 4000 quotidiennement, 76 % des élèves seynois étant demi-pensionnaires. »
Les + de la rentrée
« Nous avons entendu les inquiétudes des parents », souligne Lydie Onteniente, conseillère municipale déléguée à l’éducation. L’élue annonce en outre qu’elle fera « le tour des écoles » et veillera à ce que des améliorations continuent d’être apportées, notamment en dotation de matériels et de jeux (45 000 euros ont déjà été investis cette année dans ce sens) pour les temps de récréation et d’activités périscolaires. Lydie Onteniente ajoute que « la sécurité des enfants est l’une de priorités ».
Pour cette rentrée 2022, les mesures suivantes ont été prises :
- 100% des élèves dont les parents en ont fait la demande ont accès à la cantine : 4150 demi-pensionnaires y sont ainsi inscrits
- 100 places supplémentaires ont été ouvertes sur l’accueil en centres de loisirs
- Au guichet unique, les démarches dématérialisées ont été simplifiées
- 85 000 euros ont été affectés au déploiement d’équipements informatiques dans le cadre du plan numérique
- Concernant les travaux, aux abords et dans les écoles, un effort particulier a été fourni cette année. Le budget total de 904 140 euros, dédié à l’entretien, aux réparations, à la mise en sécurité et en accessibilité… est en nette augmentation par rapport aux années précédentes.
Unités de restauration scolaire : tout un programme de rénovation
Nathalie Bicais l’assure : « Nous attachons une importance particulière à la qualité de l’accueil des enfants, notamment lors des temps méridiens et de restauration scolaire qui sont des moments de sociabilité, d’éveil au goût et d’apprentissage au “non-gaspillage” alimentaire. Nous considérons en effet qu’ils sont les citoyens de demain. »
Fin juin dernier, était inaugurée la cuisine satellite et le réfectoire de l’école Marcel-Pagnol. Six mois de travaux et un investissement de 585 000 euros ont été nécessaires pour offrir un cadre agréable aux demi-pensionnaires et une cuisine fonctionnelle permettant de réchauffer les plats confectionnés par la cuisine centrale. Le tout en répondant aux normes sanitaires et d’accessibilité PMR (Personnes à mobilité réduite). Cette rénovation, comme celle de l’unité de restauration de l’élémentaire Léo-Lagrange achevée en 2021 (le coût de l’opération s’élève à 1 228 600 euros, dont 30% financés par le Département, 25% par l’État), fait partie d’un programme de réhabilitation des unités de restauration scolaire mené par la Ville. La réfection totale de la cuisine et du réfectoire de l’élémentaire Jean-Jacques-Rousseau est ainsi en cours (pour un montant de 830 000 euros), la livraison étant prévue en février 2023. En attendant, le service de restauration continuera d’être assuré normalement. Le phasage de l’opération a en effet été planifié de manière à ne pas nuire au déroulement classique du temps méridien.
