Cité éducative : le dispositif reconduit jusqu’en 2027

Le renouvellement de la Cité éducative pour la période 2024-2027, convention qui unit l’État, la Ville, l’Éducation nationale et désormais la Caisse d’allocations familiales du Var, a été officialisé lundi 25 novembre au collège Henri-Wallon. L’occasion de mesurer les effets positifs de deux dispositifs complémentaires financés par l’État en direction des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) : la Cité éducative, qui vise à mener des actions en faveur de l’éducation (auprès des 0-25 ans) et la Cité de l’emploi, qui intervient sur le champ de l’insertion professionnelle (auprès des 16-25 ans).

Au centre : Philippe Mahé, préfet du Var. À sa gauche : Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer, et Fabienne Héline, directrice déléguée départementale France Travail (pour la Cité de l’emploi). À la droite du préfet du Var : Mathieu Sieye, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Var (Dasen), et Julien Orlandini, directeur de la Caisse d’allocations familiales du Var (Caf)

« Depuis 2019, ce label porté par notre Ville, l’État et l’Éducation nationale a indéniablement fait ses preuves ». C’est donc avec « fierté », que Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer, a signé la convention de la Cité éducative pour la période 2024-2027, aux côtés de Philippe Mahé, préfet du Var, Mathieu Sieye, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Var (Dasen), ainsi que de Julien Orlandini, directeur de la Caisse d’allocations familiales du Var (Caf) nouvellement partenaire.

La Seyne reste la première et seule ville du Var (parmi 80 en France) à avoir obtenu le label Cité éducative. Les moyens dédiés (400 000 euros octroyés chaque année par l’État) permettent de mettre en place, en direction des 0-25 ans, des actions éducatives innovantes et adaptées au territoire, à savoir sur les deux quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), le quartier Berthe et le centre-ville.

La démarche s’appuie sur trois objectifs nationaux : conforter le rôle de l’école (structuration des réseaux éducatifs, prise en charge précoce, innovation pédagogique…), promouvoir la continuité éducative et pédagogique (implication des parents, prise en charge éducative prolongée et coordonnée, prévention santé, lutte contre le décrochage scolaire, citoyenneté…) et ouvrir le champ des possibles (insertion professionnelle, mobilité, ouverture culturelle et numérique, lutte contre les discriminations…).

Union des forces

« En 4 ans, plus de 3 100 jeunes ont bénéficié d’un accompagnement », a rappelé Nathalie Bicais*, ce lundi 25 novembre, au moment d’officialiser le renouvellement du label. La signature de la convention se déroulait au collège Henri-Wallon, établissement chef de file dans le déploiement du dispositif qui couvre 3 collèges (Wallon, Paul-Éluard et Marie-Curie) et 10 écoles (5 maternelles et 5 élémentaires).

Kérima Bartolomeo, principale du collège Henri-Wallon

Kérima Bartolomeo, principale du collège Wallon (classé en Rep+) qui accueillait dans son auditorium les signataires et de nombreux représentants associatifs et institutionnels, a ainsi fait part de sa motivation : « En unissant nos forces et en s’entourant de multiples partenaires, tout est possible », a-t-elle déclaré après avoir évoqué un « enjeu de taille ». Il s’agit en effet, selon elle, de « bâtir, pour chaque enfant, une vie réussie et l’avenir professionnel qui lui correspond le mieux en réalisant ses rêves les plus grands ».

C’est donc avec cette immense ambition que nombre d’actions ont déjà été mises en œuvre et continueront de l’être. Parmi elles : les clubs “Coup de pouce” (portés par les centres culturels et sociaux Mandela et L’Amiq, les associations Maefe et Nouvel Horizon) et dont la vocation est d’accompagner spécifiquement des élèves de primaire, repérés par leurs enseignants, ayant des difficultés dans l’apprentissage des matières fondamentales, le “Seynorum“, forum des métiers organisé par l’association Face Var pour les collégiens de 4ème, la création de “L’Espace des parents”, un lieu d’accueil, d’écoute, d’informations et d’échanges animé par l’association Femme dans la cité au collège Henri-Wallon… Kérima Bartolomeo évoque également une rencontre entre anciens élèves venus témoigner de leurs parcours réussis auprès d’actuels collégiens, une randonnée pédagogique parents-élèves en forêt de Janas…

Cohérence entre Cité éducative et Cité de l’emploi

Considéré comme « un label d’excellence », dont la force est « l’adaptation à nos publics », souligne le maire de La Seyne-sur-Mer, la Cité éducative seynoise peut se prévaloir d’un « bilan très positif ». C’est également le cas en ce qui concerne les résultats de la Cité de l’emploi, autre labellisation au titre de la politique de la ville, que La Seyne-sur-Mer a obtenu en 2021. Elle est d’ailleurs encore la première et unique Cité de l’emploi dans le Var (parmi 84 communes en France). Les deux dispositifs s’articulent l’un à l’autre, le second, qui vise à fédérer tous les acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la cohésion sociale, s’adressant aux 16-25 ans. Co-pilotée par l’État, la Ville et France Travail**, la Cité de l’emploi a d’ores et déjà permis d’accompagner plus de 1 100 habitants. Parmi les actions menées avec le soutien de l’État (à hauteur de 400 000 euros), la Ville organise, avec 11 associations partenaires, les petits-déjeuners Cité de l’emploi.

« Nos bons résultats, tant sur la Cité éducative que sur la Cité de l’emploi, sont la preuve qu’à La Seyne-sur-Mer, l’éducation et l’insertion sont nos priorités. Nous avons d’ailleurs fait un choix fort en allouant à la jeunesse, un tiers du budget municipal, tous secteurs confondus », précise madame le maire. Elle indique que « 500 agents municipaux œuvrent quotidiennement » en ce sens.

Philippe Mahé, préfet du Var

« Lorsqu’un engagement est signé, c’est pour obtenir des résultats », souligne pour sa part le préfet Philippe Mahé. Ce dernier a salué « l’état d’esprit qui préside » dans la mise en œuvre de ces dispositifs, appréciant « un travail commun qui correspond à la compréhension du territoire ». Le préfet assure ainsi que « les moyens de l’État seront maintenus ».

* Les adjoints au maire Ludovic Pontone, Lydie Onteniente et Véronique Leportois étaient présents.
**Ce 25 novembre, l’établissement public était représenté par Fabienne Héline, directrice déléguée départementale France Travail.
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