Cnim : « Une bataille gagnée »

Après l’annonce de la poursuite des activités du groupe, madame le maire Nathalie Bicais, recevait, le 5 février dernier, une délégation du syndicat Force ouvrière (FO) représentant les salariés de Cnim.

« C’est une victoire » pour les salariés du groupe Cnim, selon leurs responsables syndicaux Force ouvrière (FO). « Une bataille gagnée » dont « (se) réjouit » tout autant madame le maire Nathalie Bicais. Vendredi 5 février, Myriam Barnel, secrétaire départementale, Nicolas Morin, secrétaire du comité social et économique, et Jean-Pierre Polidori, délégué syndical, était reçus à l’Hôtel de Ville, pour livrer « un point d’étape » à la première magistrate.

Après près d’un an d’incertitudes quant à son devenir*, « Cnim est sauvé », se félicite Jean-Pierre Polidori. « Deux secteurs d’activités sont maintenus et l’État a pris un engagement financier (la reconversion de la dette en quasi-fonds propres). La recapitalisation est en cours et un nouveau contrat devrait nous permettre de préparer l’avenir sereinement », développe le délégué syndical. Non sans « une pensée pour la quarantaine de salariés qui vont quitter le groupe ». L’activité Opération et maintenance (O&M) étant cédée à l’entreprise Paprec, spécialisée dans la valorisation énergétique.

Aussi Jean-Pierre Polidori a-t-il souhaité s’adresser directement à Nathalie Bicais : « Nous voulons vous remercier pour votre engagement dans ce combat pour préserver l’identité de Cnim et pour la pérennisation de l’emploi. Dès votre élection vous nous avez reçus. Avec le président de la Métropole, Hubert Falco, vous nous avez soutenus. »

« On ne peut pas redynamiser un territoire si on ne soutient pas l’emploi, répond Nathalie Bicais. Je suis allée à Paris, à l’Élysée, avec mon premier adjoint Jean-Pierre Colin, pour plaider la cause auprès d’un conseiller du Président de la République. Fin août, j’ai adressé des courriers à tous mes confrères maires de la Métropole. Je suis très contente que le président Hubert Falco soit venu sur cette thématique. »

« Attention, ne baissons pas la garde », ajoute toutefois Jean-Pierre Polidori. Madame le maire l’assure de sa « volonté très forte » de défendre le site de Brégaillon, dont il faut, selon elle, faire rayonner l’excellence « pour être à l’abri des mauvais coups ».

*Un consortium franco-chinois s’était positionné, ce qui revenait à démanteler ce fleuron industriel français qu’est le groupe Cnim. Lire aussi VLS#2 novembre-décembre, p10 et 11

En photo : Le 29 septembre dernier, madame le maire s’était rendue auprès des salariés des Cnim, en compagnie de son premier adjoint Jean-Pierre Colin et d’Hubert Falco, président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée. Ici avec Jean-Pierre Polidori, délégué syndical FO.

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