« Cette opération, la première de cette envergure, répond à une volonté forte de madame le maire Nathalie Bicais. Elle est conduite sous égide de la Police nationale, en partenariat avec la Police municipale, les sapeurs-pompiers (pour la vérification des normes de sécurité), le service communal Hygiène et Santé (SCHS) et la Sécurité civile communale », explique Pascal Tassisto, adjoint délégué à la Police municipale.
Ce mardi 6 avril après-midi, après un briefing du commandant Garcia au commissariat, les équipes se sont en effet rendues en centre-ville de La Seyne pour effectuer des contrôles portant sur « la totalité des obligations administratives des commerçants, y compris en matière d’hygiène et de sécurité ». Et ce, « dans un état d’esprit d’égalité stricte de traitement », précise l’élu. Si quatre commerces alimentaires ont été ciblés dans un premier temps, c’est en fonction de « la connaissance du terrain et des remontées d’information », précise l’élu.
Sécurité des clients et des employés
Il s’agit ainsi, selon lui, de « montrer aux commerçants du centre-ville – lequel, rappelle-t-il, est classé en ZSP (Zone de sécurité prioritaire) – qu’ils doivent respecter la loi » : « Ce sont des ERP (Établissements recevant du public), et à ce titre, ils doivent se soumettre aux réglementations en vigueur. » « Nous nous attachons à la mise en sécurité aussi bien des clients que des employés, ajoute Ludovic Pontone, conseiller municipal en charge notamment, de la sécurité civile et de la police des établissements recevant du public. Nous voulons être dans la légalité la plus totale pour reprendre en main le centre-ville, et tout le monde doit être logé à la même enseigne. »
« Un délai plus que raisonnable »
Le commandant Garcia, à la tête de l’opération, indique que les contrevenant s’exposent à des sanctions allant « de l’avertissement à la fermeture administrative » et à « une amende qui peut monter jusqu’à 7000 euros »**. Mais il ajoute, à propos des infractions relevées ce jour-là, qu’« un délai plus que raisonnable » de deux mois, prenant en compte les difficultés liées à la crise sanitaire, est accordé aux professionnels pour se mettre en conformité. Passé ce deuxième contrôle sera alors effectué. Le même dispositif sera en outre déployé pour d’autres opérations de ce type en centre-ville : « L’idée de fond n’est pas de sanctionner, c’est une question de sécurité », insiste Pascal Tassisto.