“Quel que soit le sujet abordé, l’épuration des formes ou le surlignage de l’image réaliste, de la figuration à la presque abstraction, l’œuvre de Daniel Antoine est reconnaissable parmi mille autres tant les signes distinctifs de son écriture graphique sont marquants”, relève l’adjoint délégué à la culture. “Des « Figures fardées, pantomimes et mascarades » aux « Lupanars » ou « Courbes et transparences » en passant par quelques réalisations en volume, l’œuvre de Daniel Antoine est à l’image de son créateur qui, obsédé par les profondeurs de l’âme comme par celles de l’art, l’ont conduit inlassablement à une étude anatomique de sa peinture et de celle d’autrui afin de transfigurer son œuvre de manière instinctive ; et ce, en détachant des plans du tableau et en apposant des couches successives de coloris.”, poursuit Dominique Baviera.
Roger Gal, directeur de la galerie Regard, rappelle pour sa part que “Daniel Antoine est un démiurge. Héritier de ses ancêtres venus d’Italie, coule dans ses veines la fougue du Vésuve qui vient se déverser sur ses toiles en un magma de couleurs raffinées, triturées, bousculées, pour laisser apparaître une création nouvelle, issue d’un cri de révolte qui n’est pas sans souffrance. C’est aussi celui d’une utopique prière qui implore la grâce d’un monde meilleur. Son travail ne peut nous laisser indifférents”.
Maison Pouillon, parc Braudel aux Sablettes.
Cette exposition sera visible jusqu’au 22 février. Ouvert du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h30.