« Depuis l’origine, je soutiens ce festival. Nous en sommes à la 7e édition et la richesse de l’oeuvre de George Sand lui permet de se renouveler chaque année ! ». Adjointe aux archives patrimoniales et historique, Marie-Claude Paganelli-Argiolas salue l’action de l’association Opéraria. A ses côtés, Chrystelle Di Marco, directrice artistique du festival, rappelle que ce dernier fête cette année le bicentenaire du décès de Napoléon-Bonaparte (NDLR : l’année d’achèvement du fort Napoléon) : « Le père de George Sand était officier de la Grande armée. Elle en a gardé de l’admiration dans ses écrits ». Aussi, l’ouverture du festival dimanche 22 août s’intitulera « Bonaparte à travers l’opéra ». Une soirée gratuite où « l’un des plus grands ténors, Irakli Kakhidze, interprétera avec moi-même et Hélène Blanic au piano Aïda de Verdi et la Tosca de Puccini ».
Le 23 août, « une première session pianistique verra Emmanuelle Stephan puis Florian Noack jouer Beethoven sur des pianos Erard de 1926 et 1910 ». « Nous sommes le seul festival de France à faire des concerts sur des pianos historiques, signale Gabriel Boz, président de l’association Opéraria. Et ce dans le cadre intimiste des jardins, ce qu’apprécie le public ».
Le 24 août, c’est un Chopin « plus léger et moins nébuleux » que l’on pourra découvrir avec « des valses interprétées par Aimo Pagin au piano ». « Céline Barry, pour sa part, fera lecture des poésies d’Adam Mickiewicz, le Baudelaire polonais tant apprécié de George Sand », précise Chrystelle Di Marco.
Le 25 août, place à la prodige coréenne Yeon Min Park, lauréate 2019 du concours international de piano de Lyon. « La promesse d’une belle soirée, avec, notamment, le concerto n°1 pour un piano de Chopin ».
Changement d’ambiance le 27 août, puisque l’accordéoniste virtuose Basha Slavinska interprétera des mazurkas de Chopin. « Un coup de cœur pour ces danses populaires polonaises à trois temps », assure Chrystelle Di Marco.
Et pour la dernière soirée du 28 août, intitulée « 1821 », nous entrerons en immersion dans cette année, avec le piano Broadwood 1840 de Costantino Mastroprimiano et la lecture du pamphlet de J.B. Pérez « Napoléon n’a jamais existé » par Gabriel Boz.
A noter, enfin, les conférences du festival, sans réservation à la salle Louis Baudoin du collège L’Herminier, assurées comme chaque année par l’association « Les Amis de la Seyne ancienne et moderne » : « le vendredi 27 août et le samedi 28 août à 17h, nous accueillerons tour à tour Charlotte Paoli « Sur les pas de George Sand » et Pascal Casanova « George Sand de Tamaris à Dardennes » (voir ci-dessous) », explique le président, Bernard Argiolas.
Christelle Lachaud, adjointe à l’animation et au patrimoine, s’est félicité du « programme d’excellence proposé au public ». Dominique Baviera, adjoint à la culture, en conclusion, a pour sa part rappelé que « sans l’investissement des associations, rien ne serait possible : il est normal que la Ville accompagne cet effort de promotion de la culture ».
