Clarifier son idée, s’assurer de son marché, se former, trouver des partenaires, prendre confiance, résoudre les questions administratives. Cette matinée, Petra Maritima, coopérative couveuse d’activités et d’emploi dans le domaine de la croissance bleue, a dispensé les conseils inhérents à tout créateur d’entreprise. « Avec le littoral dont on dispose, tout ce qui peut promouvoir l’établissement de nouvelles entreprises en lien avec la mer est à encourager », insiste Jo Minitti, adjoint délégué à la Politique portuaire.
Ce potentiel économique se répartit entre les filières traditionnelles (tourisme, pêche, aquaculture, transports maritimes, chantiers navals…) et les nouvelles technologies (Energies renouvelables de l’éolien, de la courantologie, ressources du milieu marin pour les biotechnologies, techniques de dessalinisation de l’eau, thalassothermie…) : « Plus que toute autre milieu, la mer est sensible au dérèglement climatique et à l’impact des activités humaines », tempère Rémi Bellia, intervenant pour Petra Maritima. Un défi pour notre pays qui, grâce à son outre-mer, dispose de la 2ème zone économique exclusive, derrière les Etats-Unis, sur 11 millions de km². « Deux régions leaders apparaissent : la Bretagne. Et Sud PACA », poursuit-il. Notre région totalise 680 km de côtes où la seule hôtellerie restauration emploie 61 580 personnes. « Les opportunités sont à saisir dans les évolutions technologiques, mais également la découverte du patrimoine maritime, l’observation de l’environnement ou encore la découverte de l’aquaculture », ajoute sa collègue, Melody Quandalle.
A noter qu’après des années de développement dans le secteur des services, l’emploi maritime connaît des tensions dans le secteur industriel. Des métiers comme soudeur, électricien, plombier ou encore mécanicien pour la filière retrofit spécialisée dans la motorisation hybride sont très recherchés.