Les 16 et 17 juillet 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, était menée, en France, la plus grande arrestation massive de Juifs. Ce dimanche 17 juin 2022, la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France faisait ainsi écho à la commémoration du 80ème anniversaire de cet effroyable épisode de notre Histoire que fut la Rafle du Vél’ d’Hiv.
Le rabbin Yves Moha et le vice-président du Comité de coordination des associations d’anciens combattants et victimes de guerre, Michel Rouyer, participaient à la cérémonie organisée, à 9h30, devant la stèle dédiée aux Justes parmi les nations, quai Capitaine de vaisseau Tailliez, au parc de la Navale.
L’hommage a été rendu en présence d’élus municipaux représentant Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer, dont Gérard Beccaria, adjoint délégué aux relations avec les associations patriotiques et les Anciens combattants. L’élu a prononcé une allocution avant de déposer solennellement une gerbe aux côtés d’Yves Moha et de Marie-Claude Paganelli-Argiolas, adjointe notamment déléguée à la lutte contre les discriminations.
Le conseiller municipal Ludovic Pontone, également conseiller départemental, s’est aussi, à ce titre, incliné devant la stèle.
Le rôle du maître de cérémonie était endossé par le président du Souvenir français, Christian Durand, tandis que l’hommage était rendu en musique par la Philharmonique La Seynoise.
Et cette année, c’est Karima Abas, jeune seynoise investie dans un travail de mémoire mené au sein du service Jeunesse de la Ville, qui a fait lecture d’un texte.