Conduite par Nathalie Bicais, maire de La Seyne, cette deuxième rencontre s’est déroulée en présence de Sandra Torres, conseillère déléguée au développement économique, ainsi que de Manuel Vanni, directeur du développement économique de la Métropole TPM et de Christian Dupla, adjoint au maire de La Seyne délégué à l’urbanisme.
La Métropole manque de réserve foncière. La solution : accompagner les investisseurs privés.
“Les emplois sont la richesse de notre ville, commence Nathalie Bicais devant une salle pleine. Si l’on se réfère aux chiffres annoncés dans la presse, les transactions immobilières vont continuer de bondir pour atteindre une augmentation de 378% entre 2018 et 2025. Cela doit nous rendre confiants, c’est un excellent message de dynamisme pour notre territoire.”
Manuel Vanni enchaîne : “Le rôle de la Métropole est de soutenir différents réseaux d’acteurs économiques et d’accompagner les entreprises importantes du territoire comme toutes celles qui le souhaitent dans leur développement. Mais nous devons aussi faire avec les contraintes de l’urbanisme. La Métropole disposant de peu de patrimoine foncier en réserve, reste encore un îlot de quatre hectares à aménager sur Six-Fours et des terrains à bâtir sur le technopôle de la Mer d’Ollioules, nous devons naturellement faire avec les opérateurs et investisseurs sur des parcelles privées.”
Des friches industrielles, la reconversion de certains espaces.
Sandra Torres poursuit : “L’objectif de ces rencontres est aussi de faire connaître les projets qui sont en cours de réalisation. Si les entrepreneurs sont bien implantés, ils apprennent pourtant la finalisation d’un projet 3 ou 4 ans après sa naissance. La Ville de La Seyne-sur-mer est très attractive, mais nul ne peut ignorer sa carence en foncier. Nos zones économiques sont très vivantes, et il y a encore beaucoup de potentialités avec les friches industrielles.” Madame le maire reprend la parole : “La mutation du secteur économique se fera par la reconversion de certains espaces. Ces projets ne seront pas forcément portés par le pouvoir public, mais nous saurons être partenaire.”
Un immeuble tertiaire en construction. 60% des locaux encore disponibles.
Le projet phare du moment semble être celui porté par la société Prométhée. D’ici quelques mois, un immeuble tertiaire ultra-contemporain sortira de terre, à quelques pas du magasin Grand Frais à Léry. Idéalement situé, proche de l’accès de l’autoroute et au cœur de la zone d’activité, il abritera 3 000 m2 de bureaux et de commerces. Au rez-de-chaussée, des magasins style show-room laisseront des clients rêveurs tandis que les bureaux seront installés à l’étage. Le constructeur le promet, il prévoit plus de stationnements que ne le demande la loi, en raison des problèmes de places du secteur. Des recharges pour les voitures électriques seront également installées. Pour les étudiants et les stagiaires, l’immeuble va se construire là où les transports en commun passent régulièrement. D’un point de vue esthétique, là encore, rien n’a été laissé au hasard. Visible depuis la route, le bâtiment se devait d’avoir une façade contemporaine répondant aux enjeux climatiques et environnementaux. Si le projet séduit déjà dans l’assistance, 60% des locaux attendent encore acquéreur.
