“Un propriétaire de bateau est responsable de son embarcation jusqu’à la fin de sa vie. Comme une voiture, quand elle est en fin de vie, on l’emmène à la casse” assurait Nathalie Bicais qui assistait au relevage de six épaves sur la corniche de Tamaris. Pour madame le maire, ces bateaux fracassés que le bord du rivage “donnent une mauvaise image de la ville. Nous espérons d’ailleurs une nouvelle réglementation du mouillage qui ne pourra excéder trois jours“.
De son côté, la capitaine de vaisseau Christine Ribbe, porte-parole du préfet maritime assurait “faire le maximum pour retrouver les propriétaires. Les amendes sont lourdes : 2 fois 20 000€ plus le remboursement des frais de relevage. Mais on étudie les situations au cas par cas et nous respectons les temps de recours avant la procédure de main-levée“.
Six main-levées ont été ordonnées par le préfet maritime en ce 19 mai. Une immense grue puis une seconde, encore plus grande, ont pu sortir de l’eau les six épaves avec le concours du groupement des plongeurs/démineurs de la Marine nationale. Ces femmes et ces hommes qui, entre deux théâtres de guerre, nettoient les rivages de tout ce qui ne se voit pas : les déchets lourds immergés.
Le travail n’est hélas jamais fini. Certaines épaves n’ont pas encore été frappées d’une main-levée. De nouvelles opérations similaires sont prévues. “Nous espérons pouvoir tout nettoyer pour la fête de la mer et des littoraux mi-juillet” assurait Nathalie Bicais.