Le jeune trampoliniste Gabriel Chevalier a confirmé son rang de meilleur junior français en se qualifiant aux championnats d’Europe qui se dérouleront début mai à Sotchi (Russie).
Il est l’un des rares Seynois à figurer sur la liste des sportifs de haut niveau répertoriés au Ministère des Sports.
Grâce à ce statut, le jeune trampoliniste Gabriel Chevalier (15 ans) a pu bénéficier d’une autorisation pour s’entraîner quatre fois par semaine au complexe Léry, le fief du trampoline seynois. Une aubaine que Gabriel Chevalier a mise à profit en se qualifiant pour les prochains championnats d’Europe junior, le premier week-end de mai à Sotchi (Russie). Une destination lointaine, qui accueillit les Jeux Olympiques d’hiver 2014 sur les bords de la mer Noire. Après deux premiers tests manqués à Antibes, Gabriel est parvenu à écraser la concurrence à l’INSEP de Paris, confirmant ainsi sa place de numéro un français dans la catégorie junior. « Il s’est fait un peu peur, mais à Paris, il n’a pas tremblé, analyse son entraîneur et aussi président de l’Entente Gymnastique Trampoline Seynoise, Lucien Viviani. Grâce à sa taille, il saute beaucoup plus haut que ses adversaires et il a abordé les deux derniers tests avec la confiance qu’il fallait. C’est une compétition à laquelle il n’aurait pas dû participer après s’être blessé sérieusement au bras l’an dernier, mais avec la COVID, elle a été reportée en 2021. Le timing parfait pour lui ». L’élève du lycée Beaussier ira donc défendre les couleurs de son pays mais aussi de sa commune au mois de mai, avec la prétention de figurer dans le top 10 européen, et pourquoi pas ramener une médaille dans ses valises. « Il en a le potentiel, mais la concurrence est féroce ». Réponse prochainement.
La Municipalité en soutien aux clubs
Tous les mercredis et samedis, les adhérents de l’EGTS ont dû déplacer les trampolines à l’extérieur afin de respecter les décrets gouvernementaux. Une situation forcément compliquée pour un sport d’intérieur que le conseiller municipal, Daniel Martinez, analyse ainsi. « Les clubs font preuve d’une belle capacité d’adaptation en s’organisant du mieux possible pour continuer à faire pratiquer leurs usagers. Dans la limite que la loi nous impose, la municipalité facilite l’accès aux divers équipements sportifs, et ce depuis le début de la crise sanitaire, il y a plus d’un an. On est en soutien des clubs, qui sont un sujet de préoccupation majeur dans le nouveau projet de la politique sportive de la ville que j’espère pouvoir présenter à la rentrée scolaire de septembre 2021 ».
