“Les deux soirées que nous avions organisées l’an dernier pour les 40 ans de la disparition de Georges Brassens avaient remporté un franc succès. Cette année, nous remettons ça avec Nino Ferrer, un artiste à la création foisonnante”, explique le président de la Philharmonique La Seynoise, Frédéric Denoyer.
Injustement cantonné à la vague des yéyés, le musicien, qui débuta dans le jazz au côté de Nancy Holloway, construisit sa carrière envers et contre les “majors” de l’époque qui voulaient surfer sur ses premiers tubes du “Téléfon” ou de “Mirza”: “Des morceaux d’anthologie, comme “C’est irréparable”, notamment repris par Pedro Almodovar dans Talons aiguilles, sont la signature de Nino Ferrer. Ils seront interprétés lors de cette soirée, au même titre que des airs de légende comme “Le Sud” ou “La maison près de la Fontaine”, ou des créations de la fin de sa carrière comme “L’Arche de Noë” (NDLR : qu’il composa dans sa bastide de Montcuq (Lot) où il peignait, voir ci-dessous).”
Interprétés par des ensembles de La Seynoise, les morceaux seront également joués par un duo guitare violoncelle, une chorale et des invités (bienvenus si intéressés). “L’idée est de régulariser chaque vendredi ces soirées à thème, qu’il s’agisse du bal trad, de la variété du classique ou même du tango”, annonce Frédéric Denoyer.
Rendez-vous donc le 3 février prochain pour une soirée bon enfant, en souvenir de Nino…