« Je fabrique mon avenir »

Depuis septembre dernier, l’UIMM* Alpes-Méditerranée a ouvert une école sous-contrat de chaudronnerie à Camp-Laurent. Onze apprentis y sont formés aux métiers porteurs de chaudronnier, tuyauteur, soudeur et scaphandrier. Nathalie Bicais, maire de La Seyne**, s’est rendue dans leurs locaux le 10 janvier dernier.

C’est un ancien atelier de serrurerie rue Marcel-Berre, qui accueille sur 1000 m² l’école « Je fabrique mon avenir ». « Faire pour apprendre, tel est notre credo », résume la directrice Anne-Gaëlle Villemiane. Et pour cause, les onze élèves de 16 à 18 ans qui préparent leur CAP RICS (Réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage) travaillent durant deux ans l’acier, l’inox et l’aluminium. De la zone découpe à la zone meulage en passant par la zone chaudronnerie, les pièces, réalisées en deuxième année sous l’égide d’un maître professionnel, répondent à des commandes d’entreprises, de particuliers ou de collectivités locales : « Une manière de motiver les élèves, tout en les insérant dans le tissu professionnel des entreprises, ici, au cœur de la zone d’activités de Camp Laurent », se félicite Jean-Pierre Dos Santos, président de l’Ecole de production. Dans un secteur en tension, l’arrivée de cette école, la deuxième de la région après Istres (Bouches-du-Rhône), est une bonne nouvelle : « Au niveau national, il est prévu de passer de 40 à 100 écoles de ce type d’ici 2028 », poursuit-il. Le signe d’une relocalisation industrielle, accompagnée d’une nouvelle approche de l’apprentissage plaidée par l’État : « Dans le secteur, le Cinav (Campus des industries navales), Naval Group et le lycée Langevin œuvrent à cette redynamisation ». Une réponse à la pénurie récurrente de profils professionnels dans les domaines du soudage et de la chaudronnerie : « Le chaudronnier est celui qui forme le métal, en créant et en lisant des plans », rappelle la responsable pédagogique, Florence Courtin. « Le geste professionnel évolue en même temps que les élèves. Ces derniers nous surprennent tous les jours en réalisant des pièces aussi élaborées que des escaliers, des garde-corps, des tables ou des protège-carters… »

Le maire de La Seyne-sur-Mer, Nathalie Bicais, a pour sa part rappelé que « Le lycée Langevin contribue depuis plusieurs années à la réfection du Laborieux » : « Une manière d’associer préservation du patrimoine et dynamique économique. Je retiens aussi le potentiel de nos zones d’activités. A elles seules, Les Playes constituent la plus grande zone d’activités du Var. Economiquement, La Seyne est donc bien le centre de la Métropole », conclut-elle.

Ecole « Je fabrique mon avenir »
94, avenue Marcel Berre
Tel. : 07 66 35 35 29
* Union des Industries et Métiers de la Métallurgie
** On notait également la présence de Cheikh Mansour, adjoint à la Politique de la ville, et de Malika Baghdad, adjointe de quartier nord.
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