Jean Saint Martin a écrit son premier poème en hommage à sa grand-mère le jour de ses 20 ans. Après une belle carrière en tant que fonctionnaire d’Etat, il profite d’une retraite bien méritée et des longues journées de confinement du Covid durant lesquelles “l’envie d’égayer la vie des gens avec de la poésie” lui prend. Sur les réseaux sociaux, chaque jour, il poste un poème. “Mes poèmes portent sur ma vie, les femmes, l’amour, une grenouille qui me rend visite, mon balai, ma machine à laver… Je ne me considère pas vraiment comme un poète, mais plutôt comme un conteur.”
“Ce sont les gens qui me suivent sur les réseaux sociaux qui m’ont poussé à écrire ce premier roman. L’exercice de style du poème me limitait dans la narration, j’ai donc décidé de prendre la plume et de la tremper dans une enquête de police judiciaire où l’intrigue se déroule à La Seyne.”
Témoin et enquêteur
“Les deux frères pour témoins” est sorti le mois dernier. Jean Saint Martin le présentera au salon du livre qui a lieu les 22, 23 et 23 novembre sur la place d’armes de Toulon.
L’histoire : Max est un commandant de police qui aime déjeuner au calme à Saint-Elme, le quartier de son enfance. Un jour, il entend deux détonations et voit un corps jeté par dessus bord d’une petite vedette. En tant que commandant de police judiciaire à Toulon, l’enquête lui est confiée. Une histoire d’amour vient pimenter tout ça.
Au delà de l’intrigue policière, c’est par amour pour sa ville que Jean Saint Martin voulait écrire ce roman. “Les lecteurs seront entraînés dans les quartiers de La Seyne mais aussi à Porquerolles et dans d’autres lieux autour de la rade. Les Seynois pourront lire de belles descriptions de leur ville”.
Prochain roman sur l’Algérie
Ce premier livre est aussi une histoire de famille pour Jean Saint Martin puisque c’est son fils, Clément, qui a réalisé la couverture (voir ci-contre).
Après plus de 900 poèmes qu’il souhaite éditer en recueil (La Seyne en rimes), le virus de l’écriture ne l’a pas quitté puisque le Seynois travaille déjà sur un deuxième roman. L’intrigue se déroule en Algérie. Car Jean Saint-Martin est Pied-noir. “J’avais 5 ans quand on est parti.” À suivre.