Certes, en raison des restrictions sanitaires en vigueur, le grand public n’y a pas encore accès, mais les écoliers seynois profitent pleinement depuis ce début d’année de la Micro-folie installée à l’école des Beaux-arts (17bis, rue Messine). Le musée numérique leur ouvre désormais les portes, en haut-débit, des plus grands musées du pays, leur offre de se familiariser avec des chefs-d’œuvre de la peinture, de l’architecture, de la musique… d’admirer les plus beaux jardins, d’appréhender les découvertes archéologiques ou spatiales… Et les perspectives restent immenses. Ce formidable dispositif, coordonné à l’échelle nationale par La Villette et porté par le Ministère de la culture, a pu être mis en place (et financé) à La Seyne, grâce à l’obtention en 2019 « du label Cité éducative », rappelle Nadine Giraud, déléguée du préfet du Var.
Le musée numérique seynois est en outre un « site pilote », selon Thomas Lafont, responsable opérationnel Micro-Folie pour La Villette, puisqu’il fait partie des « pionniers ». Dans le département du Var, il est le deuxième à avoir ouvert après celui de Saint-Raphaël. Aussi, dans l’idée de déployer le dispositif sur le territoire national, a-t-il invité des municipalités intéressées à « découvrir les outils ».
Ce vendredi 26 février, des représentants de Pernes-les-Fontaines (Vaucluse), de Vitrolles et de Lançon-Provence (Bouches-du-Rhône), ainsi qu’une délégation de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), dont Christophe Ernoul, conseiller au numérique et référent Microfolie et Marina Béridot, chargée du suivi des Micro-folies ont donc fait le déplacement.
Madame le maire a tenu à les accueillir, en compagnie de son adjoint délégué à la politique de la ville Cheikh Mansour, pour leur présenter ce musée innovant qu’elle considère « extrêmement emblématique ». Nathalie Bicais en vante ainsi les mérites : « C’est un projet de société, tout le monde peut appréhender la culture à son niveau. Ce dispositif devrait être mis à disposition de tous les enfants de France et de Navarre ! » Et à l’aune de la crise actuelle, ajoute-t-elle, « on n’a plus besoin d’aller aux quatre coins du monde pour visiter des œuvres majeures. »
En photo : le dispositif de réalité augmentée, proposé en partenariat avec la chaîne de télévision Arte