L’artiste Giacobazzi, « un homme sincère »

Une belle occasion vous est offerte* de (re)voir des œuvres de Jean-Pierre Giacobazzi à La Seyne-sur-Mer, à la galerie Hoche (avenue Hoche en centre-ville). L’exposition, installée jusqu’au lundi 6 juin prochain, a été inaugurée ce jeudi 12 mai. Retour sur son vernissage.

« L’œuvre de Jean-Pierre Giacobazzi est bâtie à partir du motif social et porte en elle une véritable dimension humaine autant qu’universelle. Elle respire la liberté » Les mots sont de Dominique Baviera, adjoint délégué à la politique culturelle*, qui lançait ce jeudi soir, galerie Hoche, l’exposition qui s’y tiendra jusqu’au 6 juin. « Une exposition d’œuvres choisies retraçant une partie du long parcours artistique d’un homme sincère, attaché aux valeurs profondes ». Une exposition que l’élu voit « également » comme « un hommage appuyé à sa personne ». Jean-Pierre Giacobazzi nous a en effet quittés il y a maintenant 15 ans.

Au côté de Michèle Giacobazzi, son épouse, Dominique Baviera a ainsi argumenté : « Il est évident que cette compilation de toiles tout en vigueur chromatique et édifiée à partir d’images clés et intemporelles, nous rappelle que l’artiste fut un témoin lucide et éclairé de son temps. » D’autant que c’est Alexandra, fille de l’artiste, artiste elle-même, qui, au regard du monde d’aujourd’hui, a sélectionné la série de toiles qui nous sont ici présentées. Reste ainsi un témoignage étonnamment contemporain de celui qui possédait, selon l’adjoint délégué à la politique culturelle, « tout l’art de relater, voire de décrier sans jamais blesser ni choquer ». « Les thèmes abordés sont en général multiples, à l’image des pôles d’intérêt de l’artiste, tels l’immigration, les temps modernes et décadents, le Septième art et ses légendes, le jazz, le faux et le vrai rêve américain… », dépeint-il.

« Giacobazzi à La Seyne, ça a du sens ! »

Un peu plus tôt, Dominique Baviera parlait aussi d’« une exposition placée sous le sceau de l’amitié, notion chère à l’artiste atypique ». Sentiment partagé par Daniel Herrero, figure de l’Ovalie qu’on ne présente plus sur les bords de la rade, et notamment à La Seyne où il a grandi – « place de La Lune », précise-t-il. Ce dernier comptait en effet parmi « les gens venus se remémorer, s’affrioler » ce jeudi soir, apportant son « salut amical et fraternel » pour honorer « un artiste du monde qui aimait voir ce qu’il y a de beau dans le cœur des hommes ». « Giacobazzi à La Seyne, ça a du sens ! » s’est-il enthousiasmé.

L’exposition consacrée à Jean-Pierre Giacobazzi inaugurait en outre les premières Journées italiennes seynoises, indiquait en introduction Dominique Baviera. Or rappelle Daniel Herrero : « Baba adorait La Seyne comme son Italie natale ! »

*Entrée libre et gratuite
**En présence également des élus Marie-Claude Paganelli-Argiolas, Christelle Lachaud et Alain Boyer
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