Le 26 août La Seyne célèbre sa Libération de 1944

Le maire, Nathalie Bicais invite tous les Seynois et les visiteurs de la ville à célébrer le 76e anniversaire de la Libération de La Seyne-sur-Mer, ce mercredi 26 août. Défilés, véhicules d’époque, cérémonies, concert… voici le programme de cette journée commémorative et festive, où une esplanade colonel Arnaud Beltrame sera inaugurée à 18h20.

Tout le programme de ce 26 août

  • De 16h à 18h : exposition de véhicules militaires de collection (voir photo ci-contre) par l’association Group military conservation. Place Martel-Esprit
  • 17h30 : cérémonie place des Policiers patriotes (boulevard du 4 septembre)
  • 18h : rassemblement place Martel-Esprit et défilé jusqu’à l’esplanade, porte des Chantiers
  • 18h20 : inauguration de l’esplanade colonel Arnaud Beltrame (actuel rond-point du Casino, en face de l’esplanade Marine)
  • 19h : défilé vers le môle de la Paix
  • 19h20 : cérémonie au monument aux Morts
  • 20h30 : concert de Jazz avec le Quartet Jazz Workshop au pied du Pont-Levant (voir photo ci-contre)

En application des prescriptions sanitaires, le public est invité à bien vouloir respecter les gestes barrière.

Que s’est-il passé le 26 août 1944 ?

En 1944, la situation de la population seynoise est préoccupante, sur les 26.000 résidents habituels, il ne reste que 9.000 habitants. La population manque de tout, et surtout de pain. A la faim s’ajoute la peur : Le 11 juillet 1944, le bombardement de la ville entraîne une formidable panique dans l’émissaire du Cap Sicié, qui, contre toutes les règles, servait d’abri. On déplore 88 morts. Mais le martyr de la ville devait continuer.

Sur son site, l’historien seynois, Jean-Claude Autran raconte : «L’ennemi, aux abois, se livre aux destructions des infrastructures de manière à ralentir les futurs approvisionnements arrière. A La Seyne, conformément aux ordres donnés par leur état-major, les troupes allemandes s’ingénient à réduire à néant toutes les installations portuaires : quais, grues, machines, ateliers, entrepôts, cales de lancement… Le 17 août, ce que les bombardements des Alliés n’avaient pu faire, ils allaient le réaliser en quelques heures. Les explosions de mines puissantes ruinèrent la construction navale pour longtemps. Seul le pont basculant est miraculeusement épargné (voir photo ci-dessus).

« Les troupes alliées organisent l’encerclement de Toulon. C’est la 9ème division d’Infanterie coloniale qui libère La Seyne. Il fallut réduire les batteries de Brégaillon, de Mar-Vivo ; les forts Napoléon et Balaguier ; la formidable batterie anti-navale et anti-aérienne du Peyras. Le 21 août voit la fusillade du poste de police, boulevard du 4 septembre. Le 27 août, la presqu’île de Saint-Mandrier reste la seule position qui désespérément résiste. L’amiral Ruhfus et son état-major y sont réfugiés. Sur la demande du colonel Puloch du Régiment d’infanterie coloniale du Maroc, il se résout à capituler. Il reste à reconstruire La Seyne. Sur les 5 902 immeubles que comptait la ville, il y eut 4 310 habitations sinistrées dont 277 détruites en totalité. »

Rendez-vous le 26 août pour commémorer la Libération de la ville !

redaction@la-seyne.fr

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