Lei Banquéto : Le jardin du partage

En 2016, dans le cadre du projet “Nature en ville”, la municipalité récupère une parcelle de jardin qui lui appartenait juste à coté de l’église pour y créer un jardin partagé, géré par l’association Lei Banquèto. La présidente Nathalie Jenart et ses amies nous font visiter ce havre de paix en plein coeur de ville.

Situé tout en bas de la rue Blanqui, cette parcelle composée de deux restanques était jadis le potager de monsieur le curé. Mais il semble que les hommes d’église d’aujourd’hui n’aient plus autant la main verte qu’autrefois. Aussi, en 2016, la municipalité décide de récupérer la parcelle en friche pour y créer un jardin partagé. C’est une association, Lei Banquèto, qui a donné son nom au jardin, qui gère les 13 parcelles. « Elles sont entretenues par des résidents du centre-ville, membres de l’association, explique Nathalie Jenart, la présidente, sauf une qui est réservée aux élèves de l’école Martini ». C’est avec deux amies que Nathalie gère une des parcelles. « On a préféré se regrouper avec Josie et Emmanuelle, comme ça on partage tout : les corvées mais aussi les récoltes. C’est plus sympa ! ».

Nature en ville
Car il s’agit bien d’amitié et de partage dans ce jardin où l’agitation de la deuxième ville du Var semble s’être arrêtée au portillon. Car dès qu’on l’a poussé, ce petit coin de nature semble hors du temps. « Beaucoup de passants sont curieux et nous interpellent d’en bas, raconte Josie. Comme c’est un lieu ouvert à tous, nous les invitons à venir découvrir le jardin. On donne des pieds de tomates, des graines, mais aussi des conseils, car c’est déjà la 4ème saison, on commence à avoir un peu d’expérience ».

« Un dimanche par mois, on essaie de se réunir tous pour prendre des décisions et organiser les tâches à accomplir, explique la présidente. Pendant le premier confinement, ce jardin a été pour nous tous une véritable bouffée d’oxygène ».

En attendant les premiers jours du printemps pour planter les légumes d’été, les trois jardinières ont décidé de faire pousser des pommes de terre et des topinambours. Elles sont également devenues des spécialistes de la culture bio : « On garde nos coquilles d’oeufs car les escargots les détestent. On sait que notre jardin est sain car il y a de plus en plus de vers de terre. Nous avons aussi la joie d’avoir un hérisson qui a élu domicile au jardin, et on voit de plus en plus d’oiseaux comme des Bergeronettes. Preuve que la nature est bien revenue en ville ».

Mission accomplie. Longue vie à Lei Banquèto !

Partage
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