Pour agir en faveur de l’insertion sociale des femmes par l’emploi, une nouvelle crèche vient d’ouvrir ses portes au cœur du quartier de Berthe. L’association Nouvel Horizon, créée il y a presque 20 ans par les résidents de la cité, avait pour fonction première d’accompagner la scolarité des plus jeunes afin d’éviter tout décrochage scolaire. Structurant au fil des années ses interventions pour apporter aux familles tout un ensemble de solutions dans leur quotidien comme des ateliers socio-éducatif, du loisir, mais aussi de l’aide à l’emploi ainsi qu’un accueil de la petite enfance, l’association vient d’ouvrir sa deuxième crèche, “Les Grenadines” avenue Stéphane Hessel.
Une demande croissante dans le quartier.
“La première crèche “Les Colombes”, que nous avons reprise à quelques pas d’ici, a connu un vrai succès, explique le directeur. La demande de garde d’enfants en bas âge étant croissante, nous avons agit dès que nous l’avons pu. Une crèche, cela signifie plus d’autonomie pour la femme qui peut alors mieux s’intégrer dans la société.” À peine un pied placé dans l’établissement, la décision a été prise d’ouvrir un espace extérieur pour les plus jeunes : “Il était inconcevable d’imaginer ces enfants entre quatre murs toute la journée durant.” Autre fait qui mérite d’être souligné, l’association, qui emploie à présent 42 personnes sur le territoire de la Seyne, dans les quartiers de Berthe, des Mouissèques et de La Maurelle, a fait de ses crèches des lieux labellisés AVIP (A Vocation D’insertion Professionnelle). Concrètement, cela signifie que 20% des places pour les enfants sont réservées aux parents demandeurs d’emploi et volontaires pour s’engager dans la recherche intensive.
La crèche : un facteur d’attractivité pour les communes.
Parce qu’avoir un système de garde pour la petite enfance efficace est une manière d’attirer une population jeune et dynamique dans les quartiers, la ville réfléchit elle aussi à créer une nouvelle structure similaire en cœur de ville. Cheikh Mansour, adjoint au maire, explique : “Nous avons deux lieux en centre ville qui pourraient faire l’affaire. Nous sommes en train de mettre tout cela en place afin que les parents aient l’esprit tranquille et que les femmes puissent envisager une reprise du travail en toute sérénité. Les choses sont en train de se faire.”