Depuis qu’il s’est réinstallé dans son local situé 2 rue Kléber *, « l’accueil est plus que chaleureux », raconte Thierry Leclerc. Ce dernier a rouvert les Légumes de Perrin mi-avril après une interruption de 4 ans. Dans l’intervalle, ses clients ne l’ont toutefois pas complètement perdu de vue : « J’ai tenu un petit stand de produits locaux sur le cours Louis-Blanc, d’avril à septembre derniers », précise-t-il. Cette parenthèse n’a pas non plus dépaysé cet habitué des marchés, puisque qu’en tant que commerçant non-sédentaire il a « vendu des vêtements pendant longtemps dans toute la France », avant de s’établir « dans le Sud » il y a 20 ans. Et de passer aux primeurs : « J’ai commencé avec un stand d’abricots de Sénas (13). »
C’est sans doute parce que Thierry Leclerc a continué à miser « à fond sur l’image locale », tout en pratiquant des prix raisonnables, que « beaucoup de clients sont revenus ».
Aux Légumes de Perrin, les produits sont sélectionnés avec le plus grand « sérieux » : « J’accorde une extrême importance à leur provenance, je m’approvisionne au Marché d’intérêt national de Marseille (MIN) exclusivement auprès des producteurs régionaux », précise Thierry Leclerc. De plus, afin de préserver leurs qualités nutritionnelles et gustatives, il bannit le réfrigérateur. Plutôt que de les conserver au froid, il préfère pratiquer des promotions les jeudis et dimanches.
Et en début de saison, lorsque les primeurs sont les plus chers, il opte pour des légumes et fruits non calibrés, « ceux que l’on appelle les légumes moches » pour les rendre abordables.








