« Voici ce qui caractérise l’univers de Lionel Valot : L’imaginaire à la porte du temps qui passe. La curiosité toujours en éveil au service d’une écriture onirique et mystérieuse. Juste l’exploration secrète de la vie et l’exploration et la découverte des mondes invisibles avec leurs aiguilles qui tournent. La terre qui devient folle. Le climat dérangé… Quelques images surréalistes d’un autodidacte studieux. »
Dominique Baviera, adjoint délégué à la politique culturelle vous invite ainsi à vous immerger, galerie de l’Office aux Sablettes, dans l’œuvre d’un artiste « figuratif, surréaliste, fantastique ». Lionel Valot fait partie du Cercle des artistes européens, il a participé à de nombreuses expositions à Aix-en-Provence, Paris, Saint-Malo, Grenade, New-York… Ses toiles sont visibles à La Seyne jusqu’au samedi 20 mai*.
Le propos de Dominique Baviera
L’adjoint délégué à la politique culturelle, Dominique Baviera, a ainsi présenté l’artiste lors du vernissage de l’exposition, vendredi 21 avril : « Si de coutume, je connais particulièrement bien les exposants pour les avoir déjà présentés dans un contexte ou un autre, ou en étant sensibilisé, de longue date, à leur parcours et démarche, notre hôte du jour autant que son travail m’étaient, je l’avoue, totalement inconnus.
Lionel Valot qui vit et travaille à Perpignan, a en effet, effectué auprès de nous, une sollicitation d’exposition qui nous a séduite tant son travail d’un registre surréaliste nous est apparu fort intéressant. Surréaliste soit ! Mais également fantastique, mystérieux et interrogatif, l’univers de Lionel Valot est ancré dans l’imaginaire, le rêve et la réflexion. En effet, la notion d’espace et de temps est récurrente dans cette œuvre aux élans Daliens qui mélange personnages aériens et éléments poétiques, voire symboliques… Bien souvent des instruments de musique viennent apporter une note musicale sous forme de partitions de l’esprit.
Lionel Valot travaille quotidiennement le dessin sur papier calque confectionnant ainsi une importante donnée d’images. En pratique, il peint essentiellement sur toiles de lin, tendue par ses soins. Il travaille ses fonds à l’aérographe de façon à obtenir des cieux ou des terres aux nuances fondues, sans aucune trace de pinceau. C’est la phase exécutoire préliminaire, la plus rapide autant qu’indispensable afin de bâtir la toile. S’en suit la composition avec une harmonie et un équilibre des éléments composant l’espace. Ceci s’opérant suivant une idée de départ d’une thématique ou d’un sujet à traiter. Les dessins sur calques sont fréquemment utilisés, à l’endroit comme à l’envers ; l’avantage singulier autant que pluriel du dessin à partir de ce type de support ! Dès lors, l’essentiel de la toile est en place. Ne reste plus pour notre hôte que le travail au pinceau ; travail le plus éprouvant, le plus long et bien entendu le plus technique.
Sachez que l’artiste ne travaille ses œuvres qu’à l’horizontale. Le chevalet ne lui servant que de support de présentation pour juger la toile terminée. Quelques retouches viennent parfaire l’œuvre selon l’appréciation de son auteur.
Chers amis, la démarche de Lionel Valot reste intime et très personnelle autant que son approche de l’art. Avec cet artiste, l’imaginaire est à la porte du temps qui passe, sa curiosité est toujours en éveil ; curiosité au service d’une écriture onirique et mystérieuse en somme ! »