C’est sous un ciel bleu que débute le Minifest ! Initié par Majid Cheikh, responsable de la salle de spectacle l’Impasse, ce festival de street art vient d’être inauguré par Madame le maire Nathalie Bicais, accompagnée d’élus locaux* et de “spécialistes” de l’art de rue.
Nathalie Bicais a prononcé un discours très enthousiaste, promouvant le travail des artistes et l’engagement de Majid Cheikh depuis des années pour le bien de la culture seynoise. “L’objectif, ce n’est pas d’avoir une prolifération de tags et de graffitis sur tous les murs de la ville, c’est vraiment d’offrir au plus grand public des œuvres d’art XXL. C’est de finalement faire de la ville un musée à ciel ouvert”.
Des artistes engagés, des lieux embellis
Du port de la Seyne, en passant par la rue Émile Combes jusqu’au site des pompiers avenue Juin et à la façade de la Criée, les artistes sont d’ores et déjà en place. Six nacelles sont déployées dans la Ville pour permettre aux street artistes de révéler leur talent. On y retrouve notamment Snake, l’auteur du graffiti de la Marianne sur le port, mais également Kogaone, Astro, Shaka et bien d’autres, tous prêts à colorer la Seyne comme ils savent si bien le faire.
Une fierté pour Majid Cheikh, ravi que ce projet aboutisse et sensibilise les Seynois à la culture urbaine. “Le but est de rendre notre ville visible, qu’elle soit rayonnante. L’objectif est de dire que l’art peut être partout, pas que dans les grandes villes. On a besoin de ça aussi pour relever la ville sur le plan culturel et touristique”, soutient le propriétaire de l’Impasse, qui va voir sa salle de spectacle devenir une galerie d’art.
*On pouvait noter la présence de Christelle Lachaud, déléguée à l’événementiel, Cheikh Mansour, délégué à la Politique de la Ville, Dominique Baviera, délégué à la culture, et Ali Gharbi, délégué à la communication.