Retrouver le plaisir de s’aérer en centre ville, avec des rues libérées des voitures, sécurisées, des façades végétalisées, un éclairage de qualité et des commerces animés. Tels sont les objectifs de la mobilité douce. « La phase d’expérimentation se déroulera en octobre, détaille Guillaume Capobianco, délégué à la mobilité. 17 bornes matérialiseront les entrées du périmètre et les personnes se garant à l’intérieur seront averties par des PV factices. Je suis conscient des contraintes. Une réunion publique doit avoir lieu pour faire le point avant le 31 octobre ». Car à l’occasion d’Halloween, la libération de l’hyper-centre doit devenir effective. Un nombre considérable de stationnements ont donc été libérés à proximité de ces axes : « Jusque-là, une soixantaine de véhicules se garaient sur le Cours Louis-Blanc. Nous créerons donc, en deux phases, 26 places à l’espace Jean-Baptiste Coste et porterons la capacité du parking des Esplageolles de 40 à 76 places », poursuit-il. Pour l’accès au parking Martini, les rues Lagane et Parmentier demeureront ouvertes à la circulation. Les places de livraisons seront quant à elles multipliées, avec, notamment, la rue Rousset qui leur sera dédiée.
« L’animation commerciale est au coeur de nos préoccupations. Le projet du NPNRU prévoit une intervention sur 41 cellules commerciales pour les requalifier et les revendre dans le triangle des places Laïk, Martel-Esprit et Perrin. Chacune de ces places aura sa vocation : art et culture pour la place Perrin, événementiel avec la halle couverte place Martel-Esprit, et alimentaire pour la place Laïk », rappelle Gérard Beccaria, délégué à la relation à la démocratie citoyenne. L’équipe de la Maison du Projet, rue Taylor, ira à la rencontre des résidents du centre-ville. Une enquête pour recueillir les avis sera réalisée ainsi que des ateliers de participation avant la fin de l’année avec l’Université du citoyen.