La galerie Hoche* accueillera, à partir de samedi 4 mars, et jusqu’au samedi 1er avril, les œuvres de Nataly Féraud et Aurélie Magnoni. Deux artistes dont les « productions picturales s’inscrivent essentiellement dans le registre de l’art abstrait ou de l’épuration des formes et dans leur approche des thématiques abordées », annonce Dominique Baviera, adjoint au maire délégué à la politique culturelle.
« Sauvegarder des restes d’empreintes humaines… »
Nataly Féraud vit et travaille à Sanary-sur-Mer. Elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Toulon et de Paris. Sa démarche, selon l’élu, est la suivante : « Se souvenir des corps disparus du quotidien. Impossible de rester insensible à une vision précise et ponctuelle à jamais effacée du monde réel… Il y a toujours quelque chose d’absent qui me tourmente écrivait Auguste Rodin à Camille Claudel. De cette déclaration qui me poursuit, je réalise un journal pictural. L’idée est de sauvegarder des restes d’empreintes humaines, me permettant de me remémorer ces moments personnels. Corps suspendus, décomposés, sublimés, dentelés détestés, aimés… »
« À fleur de toile… »
Aurélie Magnoni vit et travaille au Revest-les-Eaux. Elle est diplômée en arts appliqués et a étudié aux Beaux-Arts de Toulon. Dominique Baviera raconte : « À l’âge de 35 ans, Aurélie se sent prête à tout lâcher pour son art. Le grand sursaut s’opère. Elle quitte son travail et expose sa peinture dans des lieux qu’elle choisit, loin des foules mais proche de la lumière. En 2014, l’artiste se confronte au live painting. Cadre temporel, interaction avec le public, rythme suggéré par la musique. Aurélie Magnoni évolue sans cesse, s’enrichit par l’exercice et se nourrit de la rencontre avec l’autre. Aujourd’hui, c’est dans la particule de vie, la matière végétale, la propriété organique qu’elle puise son inspiration. Résolument proche de la nature, cette artiste sensible et talentueuse cherche à retranscrire les énergies circulatoires de vie qui tissent ces liens à la fois forts et fragiles entre l’Homme, la Nature et l’Esprit. A fleur de toile, elle matérialise l’immatériel, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. Grandes lignes verticales, vacillantes ou vigoureuses qui partent du sol vers un ciel infini. Aurélie Magnoni est par ailleurs gérante du Cercle, au Revest, café culturel et piano-bar-galerie. »
« Quatre drôles de dames au service de la musique »
L’adjoint délégué à la politique culturelle précise que « l’exposition fait partie des « programmations de la Direction des affaires culturelles de la Ville de La Seyne-sur-Mer, volet arts plastiques et arts visuels. » Il souligne en outre qu’elle « s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale des femmes qui, comme chaque année, se déroule officiellement le 8 mars ».
Le quatuor féminin de violoncelles, Omacello, se produira ainsi lors de son vernissage, ce samedi 4 mars à 11h. « Omacello est dirigé par Laura Laino, professeure de violoncelle et responsable de l’antenne de Six-Fours-les-Plages du Conservatoire de MTPM, Omacello joue sur toutes les tessitures de la voix humaine. Cet ensemble est né en 2000, d’une rencontre musicale entre quatre drôles de dames au service de la musique. Omacello propose un récital très large allant de Bach à Gainsbourg en passant par Haendel, Schumann, les Beatles, Queen et bien d’autres », indique Dominique Baviera.
