Les images fortes, poétiques, insolites d’une Terre meurtrie, mais toujours pleine de vie, que défendent passionnément des artistes aux quatre coins du monde : Nicolas Henry, Floriane de Lassée, Fabrice Monteiro, Alessandro Puccinelli, Jérémy Gobé, Bioquest Studio, Christian Sardet et les Macronautes, Mandy Barker. C’est ça l’enjeu de la biennale PhotoClimat ! Nous alerter mais aussi nous faire voir la beauté du monde, sans fard.
Cette biennale sociale et environnementale produite par l’association « Letourdunmonde » est soutenue par le ministère de la culture et de nombreuses ONG. La direction de la culture a donc réalisé un parcours du centre-ville à la découverte de ces photos.
Où découvrir ces photos ?
Un circuit pour découvrir ses oeuvres a été réalisé (le voir à la fin de cet article). Il démarre quai Hoche, puis s’achemine vers les places Martel-Esprit et Bourradet, jusqu’à l’ancienne crèche Josette Vincent* qui a vocation à devenir la médiathèque du centre-ville. Madame le maire inaugurera ce parcours ce dimanche 24 octobre à 10h, quai de la Marine. « Avec les fresques, expliquait-elle lors de la réunion publique de présentation du centre historique sans voiture, les travaux du cours Louis-Blanc et la piétonnisation, cette grande exposition nationale est un autre moyen de faire venir du monde dans le centre-ville, en amenant de la qualité et, déclencher ainsi quelque chose de positif ».
L’atmosphère la plus carbonée
Plus de 40 associations humanitaires partenaires comme « Urban rights watch » ou encore des ONG telles que « Actions contre la faim » et « Emmaüs », mais aussi des collectifs de défense de l’environnement, notamment la « LPO » ou « Surfrider Foundation », PhotoClimat résonne comme un cri d’alarme soutenu aussi par des scientifiques. Christophe Cassou, climatologue, directeur de recherche au CNRS et auteur principal du 6e rapport du GIEC explique : « Les règles de la physique sont têtues et intransigeantes. Toute tonne de CO2 additionnelle émise par les activités humaines contribue à augmenter encore davantage la température planétaire. 2020 partage avec 2016 la plus haute marche des années les plus chaudes à l’échelle globale depuis 1850, début des mesures directes par les instruments. Les teneurs en CO2 enregistrées aujourd’hui n’ont jamais été aussi élevées depuis plus d’un million d’années et l’on peut affirmer que nous tous, respirons l’atmosphère la plus “carbonée” de notre histoire, non pas celle des livres, mais celle de notre espèce, l’espèce humaine. »
C’est ce « trop-plein » qu’illustrent les images que vous découvrir au cœur de ville jusqu’au 9 janvier 2022.