« Avant, je passais jusqu’à 12h devant les écrans les mercredis et les week-ends. Aujourd’hui, ça va mieux. » Cet exemple d’addiction d’un jeune Seynois n’est pas isolé. Depuis 3 ans, la brigadière-cheffe Cindy en a connu plusieurs parmi les CM2 des 15 écoles élémentaires de la ville. « Cela rend d’autant plus nécessaire la prévention sur les dangers rencontrés en ligne, qu’il s’agisse de sites ou de jeux inappropriés », observe-t-elle.
Sites pour adultes, arnaques, cyberharcèlement, réseaux sociaux interdits aux moins de 13 ans, les écueils ne manquent pas sur la Toile : « Les challenges aussi peuvent déraper : celui ou celle qui avale le plus de médicament, celui ou celle qui mange la chips la plus pimentée, ou le jeu qui consiste à jeter un camarade le plus loin possible », cite la brigadière-cheffe principale.
Bien des jeux vidéos posent par ailleurs problème. Encore trop d’enfants jouent à GTA (trafiquant devant acquérir des quartiers), Fortnite (jeu de rôle) ou Call of duty (jeu de guerre).
De même, ce qui peut paraître anodin dans la cour devient problématique sur Internet : « On vous demande une photo de vous bébé. C’est mignon sauf que ça se retrouve partout sans autorisation », conclut Cindy.
A noter que la formation est validée par un examen et la remise d’un diplôme.
