Profession : policière

Les brigadières cheffes principales exercent aussi bien en intervention qu’en formation ou en prévention. Rencontre avec trois policières municipales attachées à leurs missions au service des habitants de la commune.

Il y a quelques années, on aurait dit “voilà de drôles de dames”. Aujourd’hui les brigadières chef principales Audrey (en photo ci-contre), Cindy et Cathy* (en photo ci-dessus), incarnent, par-delà les genres, leur profession.

Audrey

Policière municipale depuis 1998, Audrey débute à Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis) d’abord en brigade de roulement avant d’intégrer en 2002 une brigade motorisée : « Une très bonne école, confie-t-elle, l’outil moto nous permet d’intervenir rapidement lors des contrôles routiers, des escortes ou de la sécurisation de grands événements (NDLR : Dimanche sur la corniche, Bonaparte…) », explique la brigadière cheffe principale qui encadre 12 policiers.

Cindy

Cindy, pour sa part, rejoint la police municipale de La Garde en 2001. Elle fait ses premières armes au sein de la brigade VTT. A son arrivée à La Seyne, en 2005, elle se spécialise dans la police de l’urbanisme. « Contrôle des chantiers, des permis de construire, c’est un travail au long cours, témoigne-t-elle. Depuis cet été, elle devient la référente des quinze surveillants des traversées piétonnes aux abords des établissements scolaires : « Cette mission de formation est complémentaire de mes interventions en prévention routière ». La brigadière cheffe est en effet au contact des directeurs des 29 écoles de la ville (NDLR : Plan Vigipirate), mais surtout des enfants : « De la grande section au Cm2, je leur apprends comment s’attacher, sortir d’un véhicule, marcher sur le trottoir, mais aussi savoir rouler à vélo (la partie théorique, la pratique étant assurée par la direction des sports à Janas) ou éviter les écueils sur Internet. »

Cathy

Cathy, enfin, est adjointe au chef de brigade. En poste depuis 15 ans, elle débute en brigade de roulement avant d’intégrer une équipe de proximité : « Je souhaitais aller au fond des choses. Une nuisance sonore cache souvent des conflits de voisinage : Pour une place de parking, un chien qui aboie… » Désormais à la brigade de jour, Cathy encadre une douzaine d’agents et forme depuis 5 ans les futurs policiers municipaux au CNFPT de La Garde. « Trois journées sur la gestion des nuisances sonores », précise-t-elle. Des parcours où toutes rappellent « avoir dû malgré tout s’imposer ».

Leur détermination, comme leur aptitude pour dénouer les conflits, y contribue sans doute.

* Pour des raisons de sécurité, seuls les grades et prénoms des protagonistes sont cités.

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