Quand les riverains de la rue des Pères Montfortains (une voie privée) ont appris qu’une agricultrice produisant des herbes aromatiques allait s’installer dans les deux champs (appartenant à la Ville) en face de leur maison, ils avaient quelques inquiétudes, notamment concernant les stationnements devant leur bâtisse mais aussi pour les éventuels allers/venues de clients de la future exploitation. Ces derniers ont donc sollicité le Comité d’intérêt local auquel dépend le quartier Gaumin : le CIL des Mouissèques.
Stéphane Sacco, vice-président du CIL et Florence Guaddacha, la trésorière qui étaient aussi sur place pour cette rencontre, ont alors interpellé les services de la Ville. Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer et Christine Sinquin, première adjointe (*), se sont rendues sur place, mardi 2 juillet, afin de rencontrer les riverains et d’évaluer sur place les problématiques.
Herbes aromatiques bio
Ces derniers ne sont pas opposés à l’installation de cette agricultrice seynoise qui souhaite cultiver des herbes aromatiques en mode biologique dans les deux champs en contrebas de la rue des Pères Montfortains. Sur place, les deux élues, ainsi qu’un représentant de l’antenne métropolitaine, ont rassuré les riverains sur les stationnements qu’ils utilisent devant leur maison. Ces derniers sont situés sur des talus entre la voie privée et les deux champs. Ces bouts de terrain appartiennent donc à la Ville, et sous effet du bail que La Seyne a octroyé à l’agricultrice Aurélia Galdin, à cette dernière.
À la question sur les nuisances dues aux éventuelles allers/venues de clients de l’exploitation, Christine Sinquin les a rassurés : « cette jeune agricultrice ne vendra pas ses produits sur place car elle les transforme en gelées et autre produits qu’elle revend sur les marchés et notamment sur celui des Sablettes, le vendredi matin ».
Stationnement sur le talus
Aux autres questionnements concernant les stationnements sur les abords des deux champs, Nathalie Bicais a elle-aussi rassuré l’ensemble des riverains et les deux membres du CIL : « Le talus où vous stationnez ne sera pas touché ».
D’autres questions ont porté sur l’aire de retournement située à l’extrémité du champ. « Il y a beaucoup de passages dans cette rue qui est pourtant un cul-de-sac. Ceux qui se perdent doivent faire demi-tour et roulent parfois très vite ».
Sur ce point, Gérald Pacarin, directeur de l’antenne métropolitaine de La Seyne, leur a proposé de poser un panneau de signalisation afin de mieux prévenir les automobilistes qui s’engouffrent dans ce petit chemin qui longe la rivière l’Oïde.
Riverains et CIL satisfaits
Grâce à ces échanges constructifs, riverains et membres du CIL des Mouissèques étaient « satisfaits, nous avons obtenu les réponses à toutes les questions que nous nous posions ».
En conclusion de cette rencontre sur le terrain, Christine Sinquin informait les riverains sur l’installation très prochaine d’Aurélia Galdin : « Elle doit s’installer impérativement avant septembre car c’est la saison où elle doit absolument semer. Elle n’utilisera pas d’engins agricoles bruyants et ses plantations sont peu gourmandes en eau. Une eau que la Ville lui met à disposition via un compteur spécifique ».
L’installation de cette agricultrice sur ces deux champs illustre la volonté de la municipalité de stopper l’imperméabilisation des sols avec d’éventuelles nouvelles constructions d’immeubles. Mais aussi et surtout de préserver les dernières terres agricoles. Ce petit bout de paradis bien caché, tout en haut du pont de Fabre, devrait encore le rester.