Quartier Nord : pour le cadre de vie, « on va faire ce qu’il y a à faire ! »

Prolifération des rats, épaves de véhicules, dépôts sauvages de déchets, squats… autant de problèmes récurrents qui empoisonnent la vie des habitants de la cité Berthe. Et que madame le maire Nathalie Bicais entend bien solutionner. Ces questions ont fait l’objet d’une réunion de concertation lundi 19 octobre à la Maison de services au public.

« La situation est urgente, c’est une question de salubrité, de santé publique et de sécurité. » Lundi 19 octobre, à la Maison de service au public, lors d’une réunion de concertation organisée par Malika Baghdad, adjointe déléguée au quartier Nord*, madame le maire Nathalie Bicais a abordé les différentes problématiques qui portent atteinte au cadre de vie des habitants de Berthe. A commencer par « la présence de rats en grand nombre ».

Elle annonce ainsi « des opérations conjointes pour mener cette action primordiale ». A savoir « une dératisation commune sur l’ensemble du territoire » afin de traiter simultanément les résidences gérées par le bailleur social (Terres du Sud Habitat) et celles privées, précise l’adjointe déléguée à la politique du logement, Corinne Chenet, également vice-présidente de TSH (lire ci-après).

Prolifération des rats : des facteurs multiples

« C’est un problème global, il faut intervenir sur la propreté, sur les incivilités, sur l’amélioration des voies et réseaux, sur les sites communaux et privés », résume Nathalie Bicais. Des travaux sont prévus pour mieux protéger les logettes de stockage des containers à déchets, dont le nettoyage a d’ores et déjà été renforcé. TSH prévoit également de couler des « semelles bétonnées » autour des immeubles pour éliminer les « niches à rats ». Quant aux procédés de dératisation : injection de neige carbonique dans les tunnels de circulation des rongeurs, chiens spécialisés… « toutes les idées sont bonnes à prendre », selon Nathalie Bicais.

Madame le maire l’assure : « On va faire ce qu’il y a à faire ! » Et ce, aussi bien en ce qui concerne la prolifération des rats que les problématiques liées aux véhicules tampons, épaves de voitures abandonnées sur les parkings, dépôts sauvages de déchets de toutes sortes… Mais elle souligne aussi : « Nous devons être aidés par les résidents pour y arriver. »

Véhicules tampons, épaves, voitures brûlées…

« Au Vendémiaire et au Fructidor, certaines places de parking sont occupées par des véhicules depuis 5 ou 6 ans », indique Malika Baghdad. « L’Abricotier, le Figuier… quelques sites ont été identifiés, nous allons y mener des opérations coup de poing », annonce Damien Guttierez, adjoint délégué à la qualité du cadre de vie. Nathalie Bicais considère que « des opérations ambitieuses et larges » sont nécessaires « pour reconquérir la cité et répondre positivement aux habitants ». Elle l’affirme : « Le commissaire (de Police) est extrêmement mobilisé et les dispositifs sont prêts. »

Et pour lutter contre « les réparations mécaniques sauvages » qui sont faites sur les parkings, Damien Guttierez indique que la création de garages ou d’espaces collaboratifs dédiés est envisagée.

Dépôts sauvages de déchets et de gravats

Les dépôts sauvages d’encombrants ou de décombres qui polluent également le cadre de vie proviennent de particuliers mais aussi d’activités d’entreprises. « Nous allons nous attacher à repérer les entreprises indélicates, un courrier leur sera adressé, déclare madame le maire. On va tout faire pour identifier les contrevenants. » Ces derniers encourent une amende de 750 euros.

Bars clandestins

« Nous avons repéré trois ou quatre bars clandestins dans le quartier », indique Malika Baghdad. La Police, avec laquelle la Ville a noué « un partenariat positif », selon madame le maire Nathalie Bicais, est saisie de la question et prévoit d’intervenir.

*Étaient associés à la rencontre : Cheikh Mansour, adjoint délégué à la politique de la ville, Corinne Chenet, adjointe déléguée à la politique du logement, Damien Guttierez, adjoint délégué à la qualité du cadre de vie, ainsi que des représentants de TSH, de la Métropole TPM et d’associations implantées dans le quartier.Dératisation : Collaboration Ville-TSH

Un marché public commun permet de grouper les commandes. L’office HLM Terres du Sud Habitat engage 140 000 euros par an pour mener deux campagnes de dératisation, au printemps et à l’automne. La Ville 95 484 euros par an. Le service communal Hygiène et Santé intervient dans les bâtiments scolaires (quatre fois par an), dans les structures de restauration scolaire (cinq fois par an), dans les équipements sportifs (deux fois par an) et dans les bâtiments communaux.

Des employés d’immeuble bientôt en poste

TSH annonce le recrutement de quatre employés d’immeuble dès cette année, pour arriver à terme à 15 sur tout le secteur, « ce qui participera à l’effort de propreté ». « C’est fondamental de savoir qu’il y aura des responsables dans chaque immeuble, cette proximité est nécessaire », réagit madame le maire.

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