Amel ben Hassen Girard et Ingrid Rouchouse se sont lancées dans la course, depuis le pied du pont levant, non loin du cœur de ville, le 2 mars dernier. L’occasion pour elles de remercier tous leurs partenaires sans qui l’aventure n’auraient pu se faire et de marquer leur attachement pour leur ville.
Une aventure sportive et humaine.
Amel et Ingrid ont déjà quitté leur terre natale pour affronter le désert marocain. L’année passée, elles avaient conclu l’aventure 71ème sur 194 équipes. “Une fierté pour la ville” selon Christelle Lachaud, adjointe aux animations, venue encourager les deux aventurières avec Ludovic Pontone, conseiller départemental et conseiller municipal délégué à la Sécurité civile. Car outre la course, qui sera un véritable exploit sportif, l’expérience sera aussi et surtout humaine. Amel raconte : “Pendant 9 jours, nous allons affronter le désert sans GPS ni téléphone, avec seulement une carte et une boussole. Pour performer, il faudra arriver à un point donné en réalisant le moins de kilomètres possible et dire adieu à notre confort.” Si les deux femmes ont suivi un entraînement sportif pour se préparer, elles ont aussi fait appel à une sophrologue : “Le défi se vit à deux, reprend la jeune femme, il faudra donc apprendre à faire avec l’autre, éviter toutes les tensions possibles et dialoguer au maximum. Afin d’éviter les pertes d’énergie inutiles, nous avons fait appel à une professionnelle afin d’apprendre à nous accorder dans toutes les situations possibles.”
Une expérience humanitaire.
Si les deux jeunes femmes, qui sont aussi mamans, ont décidé de quitter le cocon familial, c’est surtout “pour se retrouver”. Amel poursuit : “Il est plaisant de s’accorder un moment pour soi et de se dire qu’on va être autre chose que “la femme ou la mère de” dans les prochains jours. C’est un temps off, un temps pour se réaliser. Et puis le fait qu’il y ait un volet humanitaire nous séduit aussi beaucoup également.” Grâce aux mécènes et aux participantes de l’expédition, depuis plus de 20 ans, dans le même temps que la course, une caravane médicale traverse le sud du Maroc pour aller à la rencontre des populations les plus reculées. Depuis 20 ans, ce sont 90 000 personnes qui ont bénéficié de soins médicaux gratuits. À côté de cela, l’association le cœur des Gazelles organise également un grand ramassage de déchets plastiques dans le désert. Ainsi, pour le moment, ce ne sont pas moins de 6 900 litres de plastiques qui ont déjà été ramassés ! Pour finir, l’association a également permis la construction d’une école maternelle à Tamsguidat.
