Réaménagé, embelli : le carrefour Kennedy devient la place Kennedy

Le 31 mars dernier, le maire, Nathalie Bicais, a inauguré la place Kennedy. La réfection de la voirie, par la métropole TPM, et la végétalisation des lieux, par l’antenne métropolitaine, offrent en effet un nouveau lieu de vie aux commerçants et aux riverains.

C’est le résultat « d’un travail sur l’esthétique et la fluidité de la circulation ». Nathalie Bicais, maire, résume ainsi la nouvelle disposition de la place Kennedy : « Le tourne à gauche en venant de l’avenue Garibaldi permet aux automobilistes de retrouver le port. Cette réouverture fait écho à celle du rond-point Yitzhak-Rabin, voilà deux ans. »

« Ce réaménagement répond aussi à une demande répétée du conseil de quartier », précise Dominique Baviera, adjoint délégué au centre-ville.

Longtemps appelé Rond-point des Sablettes, du temps où il abritait le siège des cars Etoiles, le rond-point est baptisé John-Fitzgerald Kennedy en 1963 , « à l’initiative du maire d’alors, Toussaint-Merle. » Sa vocation giratoire cesse en 2011 « à la demande de la précédente municipalité » : « Cela obligeait les usagers à remonter tout en haut du boulevard Mistral », note Nathalie Bicais.

Lutte contre les îlots de chaleur et l’imperméabilisation des sols

Désormais, la nouvelle place bénéficie de matériaux et de plantations propices à lutter contre les îlots de chaleur : « Il s’agit d’atteindre l’albédo* le plus élevé. Pour cela, les revêtements sont en béton désactivé le plus clair possible, de manière à éviter l’accumulation de la chaleur le jour et sa restitution la nuit, témoigne François Wronski, directeur adjoint de l’antenne métropolitaine.

La végétalisation a été pensée avec des essences adaptées au climat : « Dix arbres de cinq variétés différentes ont été plantés, relève Patrice Caruso, responsable des espaces verts à l’antenne métropolitaine. Jacarandas, camphriers, faux-poivriers, eucalyptus et chetalpa sont autant de promesses d’ombre : « Il a fallu s’adapter aux contraintes du terrain, qui recèle énormément de réseaux », explique François Wronski en désignant les nombreux regards sur la place. « Nous avons par ailleurs creusé de grandes fosses, de manière à désimperméabiliser le sol et récupérer l’eau de pluie », signale Patrice Caruso.

A noter que la place dispose d’éclairages leds peu énergivores ainsi que d’un dispositif de vidéoprotection relié au Centre de Surveillance Urbain (CSU) voisin.

* L’albédo est une grandeur physique mesurant entre 0 et 1 la capacité des surfaces à réfléchir la lumière solaire.

La place en chiffres

Financés par la métropole TPM, les travaux réalisés à l’automne dernier affichent un coût total de 327 000 euros, répartis entre 260 000 euros pour la voierie et 61 000 euros pour la végétalisation.

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