Tatiana Fontanel a célébré ses 100 ans

Le 30 mai dernier, à l’occasion de ses cent ans, Tatiana Fontanel a reçu la médaille du centième anniversaire des mains de Marie-Claude Paganelli-Argiolas, adjointe au bien vieillir, et Véronique Leportois, adjointe aux affaires sociales, en présence de ses proches à l’EHPAD Bellevue.

Le 28 mai 1923, à Bakar, ex Yougoslavie, naissait Tatiana, fille de Fedor Nicolaevitch Melikoff, noble héréditaire de la province du Don, Lieutenant du 1er Régiment d’Infanterie des Partisans du Général Alexexieff et de son épouse Adèle Pavlovna.

Réfugiés orthodoxes, fuyant les Bolchéviks comme beaucoup de Russes blancs, ils trouvèrent refuge en France. Pensionnaire dans une ferme ardéchoise, Tatiana connut une enfance difficile dans les premières années de sa vie.

Adolescente, cette belle et jeune slave présentait les créations de l’atelier de couture crée par sa mère à Tain l’Hermitage :  « La Petite Russe ». Puis elle vécut son adolescence dans différents villages ardéchois tels que : Lamastre, Lalouvesc, Le Cheylard, Tournon. Elle commença son apprentissage de vendeuse en prêt-à-porter où elle fit la connaissance de son premier mari à l’âge de 18 ans.

Tatiana, affectueusement appelée Tania par ses proches, s’est mariée le 21 novembre 1942 à Tournon en Ardèche avec Jack Sauzet. Elle partagea ainsi avec son époux les aléas de la vie de maquisard, ce dernier étant membre du Corps francs ardéchois du commandant Caloud.

Trois enfants sont nés de cette union, Marie-Josée dit Josie, Jean-Charles dit Charli et Michel.

A la Libération, après plusieurs tentatives professionnelles infructueuses, une épidémie de tuberculose contamina son mari, ses enfants et une grande partie de sa famille. Ils décidèrent de rejoindre la propriété familiale de Sanary, les hauts de Portissol, ville Inshallah. A cette époque, pas question de compter sur l’Etat providence… Ils durent se reconstruite une vie en ne comptant que sur eux-mêmes…. par l’exploitation d’une blanchisserie avant de s’établir à Bandol. Au début des années 60, elle découvrit l’immobilier, créa l’agence Méditerranéenne dans ce qui fut le pied à terre de son défunt père à Bandol.

Après 20 ans de mariage, elle divorça, rencontra Georges Fontanel, agent immobilier parisien.

L’agence Paris-Mer était née. Aujourd’hui encore, le troisième génération exploite cette agence à travers le réseau ORPI. Une vie familiale et professionnelle accomplie, Tania se retira dans sa propriété du Castellet, quartier du Réal Martin. Elle y vécut 40 années de bonheur jusqu’au décès de Georges Fontanel date à laquelle Tania s’installa chez son fils Michel domicilié à Bandol.

Dès l’année 2007, Tania eut la chance de rencontrer Christine, sa précieuse dame de compagnie, fidèle parmi les fidèles, affectueuse comme pourrait l’être une fille, date à laquelle elle s’installa chez son fils Michel pendant 6 ans.

Tania, aussi appelée « Mamé », a aujourd’hui 7 petits-enfants, qui ont donné vie à 10 arrière-petits-enfants et 3 arrière-arrière-petits-enfants.

 

 

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