“A l’image des peintres surréalistes, Christian fait émerger des figures sans lien apparent et logique pour nous, au sein de ses créations ; opposant parfois des scènes mentales plus ou moins tourmentées, fruit indéniable de son imagination autant que de ses questionnements.”, remarque Dominique Baviera (…) “l’œuvre de Christian GIACOMIN reste personnelle et singulière, source d’intérêt pour chacune et chacun d’entre nous. C’est bien pour cela qu’elle est aujourd’hui mise en lumière pour mon plus grand plaisir, le vôtre, je le souhaite, et bien entendu Celui de Madame Augié, infirmière qui a accompagné Christian jusqu’à la fin et qui est désormais détentrice de cette œuvre qu’elle souhaite partager dans un but caritatif et de mémoire”, poursuit l’adjoint à la culture.
Décédé en 2024, Christian Giacomin était un bel homme, érudit, élégant et discret. Enfant unique, élevé par une grand-mère aimante et des parents trop occupés, il est attiré dès l’enfance par la peinture, la poésie et les livres. Il devient cadre dans une banque, mais, probablement rattrapé par son goût de la vie, des voyages et de l’art, il quitte la France pour passer beaucoup de temps à l’étranger.
C’est en Louisiane qu’il rencontre Robert, l’homme de sa vie. Durant 25 ans, ils vivent une merveilleuse histoire d’amour, nourrie par une passion commune pour l’art et la peinture.
Ils aiment le beau : les objets, les livres, les tableaux, les chats. Ce sont des collectionneurs et des artistes dans l’âme.
Leurs parents vieillissants les décident à s’installer à La Seyne-sur-Mer. Pendant quelques années, Christian enseigne aux Beaux-Arts et participe à des expositions. Robert tombe malade et, durant 5 ans, Christian se dévoue entièrement au bien-être de son mari. La maladie les isole beaucoup socialement ; heureusement, leurs 13 chats sont de fidèles compagnons.