Malgré les défis du quotidien, la jeune femme rêve de relancer son projet de création de petites poupées, qu’elle avait imaginé en Ukraine. Souvent, elle déambule sur le marché des créateurs aux Sablettes en s’imaginant derrière un stand. Elle raconte : “Je n’avais aucun argent pour m’acheter les matières premières et j’avais encore moins les moyens de m’offrir une machine à coudre. Mais j’ai gardé espoir.”
Deux ans plus tard, Diana a pu trouver un appartement en location et a stabilisé ses finances. Au début du mois de décembre, elle ouvre sa micro-entreprise et façonne de ses mains une petite poupée artisanale et personnalisable qui se porte sur une broche.
Diana explique : « En ukrainien, le terme ‘Fitulka’ évoque quelque chose de délicatement petit. Il s’agit d’une poupée artisanale que l’on peut porter en broche. Chaque pièce est unique et personnalisable, car je peux lui ajouter divers accessoires, tels qu’un livre, un appareil photo, une palette de peinture ou même des pelotes de laine… Tout dépend de la personne à qui elle est destinée ! Il suffit simplement de me le demander. » Avec cette poupée, Diana nourrit le désir d’apporter un peu de bonheur dans le quotidien des gens. « Lorsque quelqu’un croise le chemin de ma broche, confie-t-elle, il ne peut s’empêcher de sourire, tant c’est surprenant et adorable. C’est une merveilleuse occasion de répandre un peu de joie chaque jour, et cela me touche profondément. »