La Seyne avec les Voisins solidaires

Mardi 17 novembre, madame le maire Nathalie Bicais et Dominique Baviera, adjoint de quartier Centre-Est, se sont vidéoentretenus avec Atanase Périfan. L’occasion pour le créateur de la Fête des Voisins et de « Voisins solidaires » de présenter « l’heure civique ».

L’heure civique ? Une heure par mois consacrée aux autres. Cette initiative d’Atanase Périfan, créateur de la Fête des voisins et de l’association « Voisins solidaires », se concrétise par la participation à une banque alimentaire,  de l’aide au devoir, au relais d’un aidant ou au partage de sa passion pour la lecture :

« J’ai décidé de dépasser les clivages et de rejoindre les maires pour une solidarité active », assure Nathalie Bicais. Car sans action, la solidarité n’existe pas : « La problématique du déficit de bénévoles (NDLR : beaucoup, âgés et vulnérables au Covid, restent à la maison) dans les associations nous oblige à changer d’échelle », poursuit madame le maire. L’échelle est celle de notre palier, de notre cage d’escalier, de notre impasse, bref de nos voisins : « On arrive à une période qui devrait être joyeuse. Or ce deuxième confinement voit les relations humaines singulièrement s’appauvrir. Des personnes âgées, des célibataires, et à présent des familles de commerçants, touchées par les fermetures, vont avoir recours à la banque alimentaire ».

L’adjoint de quartier centre-est, Dominique Baviera, en lien avec Atanase Perifan depuis 2001, s’engage à pérenniser cette proximité : « On vit tous dans une période délicate. Mais on va bien sortir un jour de cette crise. Alors nous retrouverons cette proximité à l’année. Dans les fêtes de nos quartiers, ou dans les fêtes traditionnelles, typiques de notre ville, rassemblant les générations ! »

Depuis Paris, Atanase Perifan a rappelé que « si la crise de mars avait révélé des gisements de générosité, celle de cet automne est beaucoup plus morose ». Une situation problématique pour les personnes isolées : « Aujourd’hui, la pièce est sur la tranche. Elle doit basculer du bon côté. Si nous ne sommes pas des voisins attentifs, des personnes cloîtrées chez elles risquent la dénutrition. D’où l’intérêt de s’enquérir de leur sort, en allant faire leurs courses par exemple ».

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