Au programme, une paëlla géante, des boissons chaudes, du chocolat, des centaines de cadeaux et surtout beaucoup d’amour et de partage même entre inconnus. Si l’instant avait été annoncé au cours des maraudes et dans les lieux où les plus démunis peuvent trouver refuge, nul n’avait besoin d’invitation pour trouver une place à table. Il suffisait de s’approcher pour qu’un bénévole vous enveloppe de chaleur humaine et vous propose une assiette.
“Certains n’ont pas de quoi fêter Noël, d’autres ont simplement besoin de chaleur humaine”
Pour Hélène Boiron, fondatrice et présidente de l’association Coiffure du coeur, à l’initiative de la rencontre, ce moment est l’occasion “de briser toutes les barrières.” Elle poursuit : “Certains sont en grande précarité et n’auraient pas fêté Noël par manque de moyen, d’autres sont seuls et ont besoin d’un regard, d’un sourire ou d’un échange. Il y en a même qui dorment dans la rue et qui ont quitté leur morceau de trottoir le temps d’une soirée. Ces instants hors du temps et des conventions sont précieux.”
Des centaines de cadeaux, des couettes chaudes et des jouets venant des écoliers de la ville
Après le repas, des centaines de cadeaux ont été offerts dont des couettes chaudes pour ceux qui vont rejoindre la rue quelques heures plus tard. Véronique Leportois, adjointe au maire en charge de la politique sociale de la ville explique : “Tout cela n’aurait pas été possible sans la générosité de certaines associations et entreprises de la ville(*). Certains ne fêteront pas Noël avec leurs proches ce soir car ils ont décidé de jouer les bénévoles ici pour les nécessiteux. Pour les cadeaux, là aussi c’est une collaboration. Le CCAS a fait un appel aux dons également. Les particuliers pouvaient créer une boite avec des douceurs, des petits objets, des mots doux. Les écoliers de la ville ont aussi participé. L’histoire est belle car elle témoigne d’un véritable élan partagé.”
(*) L’opération était à l’initiative de l’association Coiffure du Coeur. Les entités, associations et entreprises seynoises qui ont rendu le moment possible sont : le CCAS de la ville, du restaurant L’Oustaou, les coquillages Giol, le Leclerc quartier Léry, Intermarché Sablettes, le club de foot FCS, la pharmacie de Saint-Mandrier, boulangerie l’atelier des pains etc, le rotary club de la Seyne Saint Mandrier, Ludovic Pontone, adjoint à la sécurité civile et réserve communales, travaux, éclairages, bâtiments communaux, police des établissements recevant du public, adjoint de quartier Sud, conseiller départemental du canton de La Seyne-sur-Mer 1.