Du romantisme pour faire acte de résistance

Ce vendredi matin dans les jardins du fort Balaguier, Chrystelle Di Marco, directrice artistique du festival « Sand & Chopin en Seyne », a présenté la 6ème édition de l’événement qui se tiendra sur ce même site les soirs du 19, 20 et 22 août (programme complet ici). L’occasion pour les élus seynois, Dominique Baviera, adjoint au maire délégué à la politique culturelle, Christelle Lachaud, adjointe déléguée à la politique des animations, et Ali Gharbi, conseiller municipal délégué à la communication, de dire leur attachement à ce rendez-vous qu’ils souhaitent voir se pérenniser en prenant de l’ampleur.

« C’est une année particulière, la culture a pris un grand coup, mais nous serons présents : c’est une espèce d’acte de résistance ! » clame haut et fort Chrystelle Di Marco, soprano et directrice artistique du festival « Sand & Chopin en Seyne ». Certes, poursuit-elle, « il y aura un peu plus de cinéma que d’habitude ». La projection de « Peau d’âne » de Jacques Demy au Six N’étoiles de Six-Fours, notamment, ouvrira cette 6ème édition, dès mardi 12 août, à 15h. Ce, parce que dans le contexte d’épidémie de Covid-19, « il est plus compliqué d’organiser des concerts », admet-elle en assurant que le protocole sanitaire sera rigoureusement respecté (lire ci-après).

Trois soirées de concerts et lectures de fables de George Sand sont programmées au fort Balaguier (à 21h) : mercredi 19 août, jeudi 20 août et samedi 22 août. La première aura pour thème « L’armée des romantiques » (récital violoncelle et piano), avec une première partie assurée par la jeune pianiste Jade Scatena : « Les jeunes Seynois ont du talent. Et il y en a ! » se réjouit la directrice artistique du festival. La deuxième est intitulée « Ombre et lumière », avec Chrystelle Di Marco (soprano), Irina Martin (soprano), Fabienne Di Landro Mattei (piano) et Gabriel Boz (lecture). Et pour la soirée de clôture, un hommage à « Chopin l’immortel » – « plutôt dans sa période polonaise », précise Chrystelle DiMarco -, sera rendu, au piano, par Antoine de Grolée : « Il a été finaliste du concours Chopin sur instruments historiques, il fait chanter le piano. »

Elle promet ainsi de révéler, tour à tour, « un esprit passionné, ouvert au émotion », « d’amener le public vers des contrées qu’il ne connaît pas » lors d’une soirée (le 20 août) jalonnée de « plein de petites choses, plein de codes cachés »… à travers une musique qui n’est en rien « poussiéreuse » : « L’émotion et les sentiments n’ont pas de temps ! » Le tout « dans un écrin splendide qui permet la proximité avec le public en toute simplicité ».

« Un pan de notre histoire »

« Le lieu est magique, l’opération est magique », abonde l’adjoint au maire délégué à la politique culturelle, Dominique Baviera. « Il y a une saveur, un équilibre, on part dans une rêverie, c’est d’une qualité remarquable », apprécie l’élu. Aussi s’adresse-t-il à Chrystelle Di Marco : « Avec madame le maire, nous accueillons toujours avec plaisir ce que vous faites dans l’intérêt de notre ville. Vous faites revivre notre patrimoine à travers un pan de notre histoire, je vous remercie du fond du cœur. Notre objectif est de vous soutenir pour que ça grandisse. »

« On est vraiment très fiers d’avoir des Seynois avec des talents comme le vôtre, ça ne peut que faire des étincelles », s’enthousiasme également Christelle Lachaud. L’adjointe déléguée à la politique et à l’organisation des animations, ainsi qu’à la préservation et la promotion des lieux d’expression et d’histoire, dont le fort Balaguier, souhaiterait ainsi, qu’à l’avenir, la manifestation puisse « bénéficier à d’autres publics », notamment à travers une déclinaison en centre-ville.

« Notre volonté, souligne Ali Gharbi, conseiller municipal délégué à la communication, est de démocratiser la culture tout en l’élevant et de faire en sorte que ce festival qui colle si bien à La Seyne puisse rayonner au-delà de la ville. »

redaction@la-seyne.fr

Des spectacles dans le respect du protocole sanitaire

Lors des soirées au fort Balaguier, le nombre de places sera, cette année, limité à 100, uniquement des places assises. Le port du masque sera conseillé, voire préconisé dans les espaces où la distanciation physique pourra plus difficilement être respecté. Ce ne devrait néanmoins pas être le cas : les chaises seront disposées de manière à suffisamment séparer les spectateurs. Et il est à noter que les lectures et concerts seront uniquement donnés en plein air.

Du gel hydroalcoolique sera également à disposition.

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