« Quoi de mieux que d’aller sur le terrain pour se rendre compte des problématiques ! assurait Andrée Bonifay, secrétaire du Comité d’intérêt local du centre-ville. Je remercie Nathalie Bicais d’avoir bien voulu passer en revue les dysfonctionnements et évoquer avec elle, ainsi qu’avec les élus présents*, les moyens pour les solutionner ».
C’est avec ces mots d’Andrée Bonifay que la visite du coeur de ville s’achevait après deux bonnes heures de déambulations et de prises en compte des points à améliorer pour une meilleure qualité de vie. « Notre centre-ville, c’est un concentré de Provence, déclarait Nathalie Bicais. Nulle part ailleurs, même à Sanary, on ne trouve de si belles façades provençales qui sont hélas souvent méconnues. Nous possédons un patrimoine urbain exceptionnel et une qualité paysagère et architectural que nous mettons en valeur. La campagne de ravalement de façades fonctionne avec l’objectif de redonner des couleurs au centre-ville. Nous avons d’ailleurs changé la charte des couleurs. Nous avons déjà beaucoup oeuvré. Ce matin, nous sommes là, avec le CIL du centre-ville pour identifier les points noirs afin d’y remédier rapidement ».
Cellule d’identification des squats
Place de la Cigale (ex-placette Évenos), Andrée Bonifay signale à Nathalie Bicais que les toilettes publiques ne fonctionnent jamais. « ça devrait être ouvert, ça le sera ! » lui assurait la première magistrate.
Concernant les immeubles squattés, notamment sur le cours Louis-Blanc, le maire annonçait qu’« une cellule d’identification des squats gérée par l’adjoint à la Politique de la ville, Cheikh Mansour, a été créée pour identifier les locaux concernés et agir en coopération avec les forces de l’ordre. »
Là encore, Nathalie Bicais insistait sur l’importance du lien entre le Comité d’intérêt local et la Ville afin d’identifier très rapidement les immeubles et les appartements squattés.
Sur ce point, Andrée Bonifay interpellait la première magistrate sur l’importance de « la SAGEP**, qui doit jouer son rôle pleinement ».
Réfection des sols
Sur le cours Louis-Blanc toujours, l’attention a été portée sur des pavés désolidarisés pouvant être dangereux ou encore sur les alentours des platanes, endommagés par la pousse des racines. La première magistrate a alors demandé au représentant de l’antenne métropolitaine MPTM présent, de prendre en compte cette problématique et d’y remédier grâce à « un revêtement drainant ».
Car pour Nathalie Bicais « la réfection des sols est le principal objectif ». Et les pavés en mauvais état de la rue Carvin lui donnèrent raison. « Il y a souvent des chutes » lui signalait Christophe Chabert devant sa boutique.
Devant le bar-tabac Le Bidule, c’est un amas de pavés délaissés sur le trottoir par des agents de GRDF qui empêche le passage et, n’est pas du plus bel effet. « Des agents de GRDF ont remplacé une canalisation et ils n’ont pas remis les pavés en place, ils ont mis du goudron et ont abandonné les pavés sur le côté. Nous l’avons signalé et nous leur mettons la pression » assurait la première magistrate.
D’autres sujets ont été évoqués comme l’affichage sauvage sur les vitrines de magasins fermés, leur état de propreté, la circulation, le stationnement, les trafics de stupéfiants…
Cette visite a aussi permis de relancer les activités en sommeil du CIL centre-ville, mais également de mobiliser les forces municipales autour d’un enjeu majeur pour la municipalité : la redynamisation du coeur de ville.