Des véhicules d’époque en centre-ville

Le 2 avril dernier, le Club des Anciennes Automobiles Varoises était rassemblé place Martel-Esprit pour une présentation de véhicules en costumes d’époque. Une concentration à retrouver dimanche 16 avril prochain, esplanade Marine (voir ci-dessous).

Elles ont été fabriquées dans les années 30 ou ont connu leurs heures de gloire durant la décennie 80. Les automobiles anciennes, toutes rutilantes, se sont exposées en cœur de ville ce dimanche 2 avril, place Martel Esprit. Leurs propriétaires, désireux de faire vivre l’expérience pleinement aux passants, ont poussé le détail jusqu’à porter des tenues en fonction de l’époque des véhicules présents.

Un club qui existe depuis presque 40 ans. 

Le Club des Anciennes Automobiles Varoises, créé en 1982, comptabilise aujourd’hui plus d’une centaine d’adhérents et un parc de près de 200 véhicules. Si certains événements comme l’Ascension du Faron sont suivis par un public fidèle, la journée Nationale des Véhicules d’Epoque qui a été créée en 2017 pour les 50 ans de la Fédération Française des Véhicules d’Epoque commence elle aussi à rencontrer un vif succès en local. Si elle aura lieu le 30 avril prochain partout en France, à la Seyne-sur-Mer, le club a décidé de prendre un peu d’avance pour faire vrombir les moteurs. Au programme, discussion entre passionnés, balade en bord de mer, présentation d’un peu moins d’une trentaine de véhicules, prix remis par Nathalie Bicais, maire de La Seyne et plongée dans le passé.

Le témoignage d’une époque.

Aline et Jean-Pierre possédaient la voiture la plus ancienne du jour avec une Fiat 508 Ballila de 1934. En sa possession depuis 23 ans, l’homme qui n’hésite pas à dire que les voitures ont une âme, met en avant le savoir faire d’une époque révolue. “Ce véhicule est aussi un témoignage. Son nom, Ballila, lui a été donné en souvenir d’un jeune révolutionnaire génois de 17 ans qui a donné le signal de la révolte contre l’occupation autrichienne en 1746 en lançant un caillou contre un officier.  Véritable “objet de désir” à cette époque pour les Italiens, elle contribue largement à la motorisation des classes moyennes du pays. On dit qu’Adolf Hitler s’en est inspiré avec la coccinelle lorsqu’il a souhaité créer une voiture du peuple.”

“Les automobiles font partie du patrimoine industriel.”

Un peu plus loin, autre continent, époque moins lointaine. Yves est au volant d’une Cadillac des années 50 qu’il a fait venir de Chicago jusqu’à Paris d’abord, puis, dans le sud de la France. “J’étais l’un des premiers en Europe à posséder ce véhicule il y a dix ans. On en trouve beaucoup à Cuba, car avant l’embargo, elle était importée massivement. Maintenant, ce sont les mêmes modèles mais avec des moteurs coréens sous le capot. Depuis le président Barack Obama, il parait que les pièces sont plus faciles à faire venir sur l’île. Sur ma voiture qui date de 1953, tout est quasiment d’origine. C’est une seconde main. Elle est restée dans la même famille pendant 60 ans !” 

La Traction Avant, icône de la Résistance. 

René Krumeich est trésorier du Club des Anciennes Automobiles Varoises. C’est lui qui est à l’origine de l’organisation de la journée. Lorsqu’on lui demande une voiture mythique, il cite la Traction Avant, “une icône de la Résistance”. Il raconte. “Grâce à ses qualités routières exceptionnelles pour l’époque, cette voiture était plébiscitée par les résistants car ils savaient pouvoir lui faire confiance en cas de danger. Elle a sauvé la vie à bon nombre d’entre eux!”

Une prochaine rencontre le 16 avril. 

Heureux d’avoir fait vivre des émotions aux curieux du centre-ville, les membres du Club des anciennes automobiles ont déjà prévu de reconduire la manifestation au 16 avril prochain. Sur l’esplanade marine, à côté du casino Joa, les mêmes voitures seront à redécouvrir et de nouvelles viendront créer la surprise ! À ne pas manquer.

Le 2 avril dernier, place Martel-Esprit

Le 16 avril, esplanade marine en présence de Gérard Beccaria, adjoint aux associations, Christelle Lachaud, adjointe aux festivités et Dominique Baviera, adjoint à la culture.

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