« Les 29 écoles situées dans le périmètre des 5 km de la rade ont joué le jeu et les élèves ont été confinés dans des locaux le temps de l’alerte ». Responsable adjoint de la Sécurité civile communale, Didier Gautier présente au maire, Nathalie Bicais, et à l’adjoint délégué à la Sécurité civile, Ludovic Pontone, le dispositif communal de crise. « Avec les agents du service de Sécurité Civile, les agents de la Réserve Communale de Sécurité Civile ainsi que les secouristes, nous avons participé à la mise en place des Plans Particuliers de Mise en Sûreté des écoles Marcel Pagnol et Edouard Vaillant. La demande de mise à l’abri ayant été ordonnée par le Préfet dans le cadre de l’activation du Plan Particulier d’Intervention (PPI). Ce dernier définit l’organisation des secours afin de protéger, entre autres, les populations potentiellement exposées. », complète Brigitte Faure, responsable de la Sécurité civile communale.
Cet exercice simulait en effet un accident sur le site de la base navale de Toulon et mobilisait la Marine nationale, le SDIS 83 et les services des communes de Toulon, St-Mandrier, Ollioules et La Seyne. Le jeudi 23 novembre à 9h30, les sirènes du SAIP (NDLR : situées pour La Seyne sur l’église ND de Bon Voyage et sur la mairie technique) ont retenti et le dispositif d’alerte FR-Alert a été déclenché dans le rayon de 5 km autour de la base navale. « Les premiers retours font apparaître que l’installation d’une nouvelle sirène envisagée sur Léo Lagrange pour le quartier Sud est totalement justifiée », souligne Didier Gautier. Quant aux messages FR-Alert, il a été constaté des « retards allant jusqu’à 15 mn selon les opérateurs » : « Il faut également noter que les personnes ne disposant pas des nouvelles générations de portable, n’ont pas reçu le message ». Cet exercice permettra donc de mettre à jour le PPI en 2024. Signalons enfin que la distribution préventive des pastilles d’iode, nécessaires pour protéger la thyroïde en cas d’incident nucléaire, revient à l’exploitant militaire et à l’Etat.