C’est la clé d’entrée pour toute inscription à l’école, à la restauration municipale, en accueil périscolaire, en accueil de loisirs, ou encore aux écoles municipales des sports et des Beaux-arts. Le Guichet unique comptabilise plus de 10 000 visites et traite 6 000 dossiers par an.
La municipalité considère toutefois que cette interface avec les familles peut être améliorée pour répondre à l’évolution de la réglementation (notamment au Règlement général sur la protection des données), en même temps qu’elle doit faire l’objet d’une simplification et d’une modernisation. Cette démarche a d’ailleurs été amorcée il y a 2 ans par la Direction Éducation, famille et réussite éducative.
C’est dans ce contexte qu’un Conseil des usagers du Guichet unique a été mis en place, et que celui-ci s’est réuni pour la première fois vendredi 9 février, à l’Hôtel de Ville. Trois ou quatre rencontres seront organisées au cours de l’année dans le but de « donner la parole aux familles ». Les seize parents devenus membres de cette nouvelle instance ont ainsi pu échanger avec Stéphane Lancelotta, conseiller municipal en charge du Guichet unique, et Marie-Claude Paganelli-Argiolas, adjointe déléguée à la Caisse des écoles. Nathalie Bicais précise qu’il s’agit par exemple « de travailler de concert avec les parents pour avoir une gestion prévisionnelle de la fréquentation, et non plus une gestion au jour le jour ». La Caisse d’allocation familiale (CAF) soutient en effet les centres aérés, au prorata du nombre d’enfants accueillis et d’heures effectuées. C’est pourquoi, poursuit le maire : « La mise en place de pré-paiement évitera les désistements de dernière minute, qui sont autant de manque à gagner pour nos structures et de places en moins pour nos petits seynois. »
À l’issue de ce premier Conseil des usagers du Guichet unique, Stéphane Lancelotta, récapitule : « Cette rencontre a été très enrichissante. Les parents sont très investis pour l’amélioration du Guichet unique et des services publics. Ils ont formulé différentes propositions que nous pourrons reprendre. Ce premier conseil leur a aussi permis de découvrir comment cela fonctionne, et ainsi de mieux appréhender les problématiques. »
