Le discours de Dominique Baviera, adjoint délégué à la culture :
“C’est avec un réel plaisir que j’accueille, ce jour, N-HILL et vous propose par là même de découvrir un panel loin d’être exhaustif de son importante œuvre ; et ce, au sein de notre Galerie Hoche, une galerie qui, comme chacun le sait, fait partie intégrante d’une série de lieux dédiés à la valorisation et à la diffusion des arts plastiques.
En effet, nos différents sites d’expositions qui s’inscrivent pour chacun d’entre eux dans une ligne artistique spécifique, permettent, dans leur ensemble, de faire découvrir et apprécier au plus grand nombre des formes d’art éclectiques mais toujours frappées du sceau de la qualité.
Qualité disais-je, ce qui est une fois de plus le cas aujourd’hui avec notre hôte vivant et travaillant à La Seyne ; notre ville étant un véritable vivier de créateurs de toutes natures et de tous types d’expression.
Chers amis, l’œuvre et le travail de N-HILL se décomposent en quatre axes et collections ; à savoir, ce qu’il qualifie de Nouvel Art, d’art mural, de Mosaïque Art et d’art en noir et blanc, série de nus et de portraits particulièrement réalistes.
De quelque manière qu’elle soit qualifiée, cette peinture est en grande partie inspirée par la beauté, la plasticité et l’ornementation décorative. Ce qui n’a en somme, rien de péjoratif. Bien au contraire ! L’art étant aussi un élément crucial afin d’apporter de l’esthétique à un monde qui en manque cruellement. Parfois un questionnement, voire une critique !
Pour cette exposition, N-HILL nous présente deux uniques portraits de formats conséquents et une série de toiles inspirées de l’Art Nouveau du début du siècle dernier qui s’appuient sur l’esthétique des lignes courbes.
Un Art Nouveau contemporain !
Chers amis, N-HILL se qualifie volontiers d’artiste autodidacte. En effet, dessinant depuis l’enfance, notre hôte découvre la peinture à l’adolescence et se passionne pour plusieurs approches graphiques.
En 1998, il obtient le diplôme de graphiste-décorateur avant de s’orienter et de se spécialiser, en 2005, dans le trompe l’œil en intégrant l’école d’arts appliqués ARTDEC de Nice.
Il débute alors un travail sur grands formats traités à l’huile et participe à de nombreuses expositions de groupes mais également individuelles.
Appréciant notamment le réalisme et les courants picturaux du début du siècle dernier, N-HILL fait prendre à son art une tournure toute particulière. En effet, l’artiste se laisse alors bercer dans un univers tant onirique que poétique ; un univers marqué par ailleurs de symboles. Lorsqu’il parle de son travail, il insiste sur le terme équilibre ; cet équilibre qui régit sa démarche et sa ligne directrice.
Je le cite : « Si l’art aujourd’hui n’a pas de règle ou de diktat prédéfini, mon travail s’inscrit entre l’abstraction de la couleur et le chaos organisé des formes et des mélanges mais aussi dans le respect des règles d’équilibre qui régissent les arts décoratifs ouvrant vers d’innombrables possibilités… » (fdc)
Équilibre également entre le sujet central en noir et blanc et le cadre environnant, pour sa part coloré !
Avec son travail tout à fait construit et très agréable pour l’œil visiteur, je ne doute aucunement que N-HILL rencontrera un vif succès auprès d’un large public durant son séjour à la Galerie Hoche. Je souhaite par ailleurs que la mise en valeur de ce travail, en sa terre d’adoption lui permettra de dépasser, plus tard, les frontières régionales. Son œuvre mérite en effet d’être connue et reconnue pour celui qui a fait le choix d’en vivre depuis un an.
Je lui souhaite donc le succès et je le félicite très sincèrement pour la présentation scénographique de son œuvre à laquelle j’associe bien volontiers Katia Asins.”
