Lola Pellat est une jeune Seynoise radieuse. « Je suis heureuse de faire ce que je fais et je vais tout donner pour continuer à réaliser mes rêves », assure-t-elle. Comment cette apprentie fleuriste a-t-elle trouvé sa voie ? « C’est venu tout seul ! Je veux faire ce métier depuis que j’ai 4 ans. J’aimais faire du jardinage avec mes grands parents, cueillir des fleurs pour confectionner des bouquets. Je demandais aussi à aller voir la vitrine de la boutique À Fleur de pot, aux Sablettes. En 3ème, j’ai effectué mon stage d’observation chez une fleuriste de Saint-Mandrier, Véro Fleurs : c’est elle qui m’a appris à faire mes premiers bouquets. » À l’issue de sa scolarité au collège Jean-L’Herminier, Lola intègre donc un CAP Fleuristerie-vente au lycée Anne-Sophie Pic, à Toulon. Et se prend au jeu des concours en se lançant dans celui des Meilleurs apprentis de France (MAF). Soit la plus belle reconnaissance qui soit, à ce stade, dans l’artisanat. « Pendant ma première année de CAP, j’avais un peu peur de concourir, confie-t-elle, mais dans les fleurs tout le monde est sympa, on s’encourage, on s’inspire mutuellement, on a plaisir à partager les techniques les uns des autres. »
Lola Pellat excelle tant et si bien dans l’art floral qu’elle commence par obtenir la médaille d’argent départementale MAF 2022 avant de décrocher, l’année suivante, la médaille d’or départementale, puis la médaille d’or régionale et enfin le sacre : le titre national de MAF 2023. La jeune Seynoise a également participé au concours Clayrton’s à Roubaix* et s’intéresse au concours Piverdie (en Maine-et-Loire)**. « Ça me donne le sourire, on peut imaginer ce qu’on veut, on s’exprime comme on veut… » Ainsi vise-t-elle désormais « le summum ». À savoir : « Le MOF (concours des Meilleurs ouvriers de France). Et pourquoi pas les championnats du Monde ! »
Aujourd’hui à tout juste 17 ans, elle poursuit son BP (brevet professionnel) en alternance entre Vienne (Isère), où elle suit ses cours théoriques, et La Belle orchidée, fleuriste spécialisé dans l’événementiel à Toulon : « J’y apprends d’autres techniques de travail et la boutique me soutient à fond ! » Et après ? « J’aimerais poursuivre et préparer un brevet de maîtrise pour avoir un bac+2, idéalement à Paris. »