« L’institut a fermé en 2008 », rappelait la première magistrate à la sénatrice du Var juste avant de lui ouvrir la porte de l’institut de biologie marine sur la corniche Tamaris. « S’en est suivi un procès entre l’université de Lyon, qui souhaitait le vendre, et les héritiers de Michel Pacha qui, en son temps, avait légué ce bâtiment de style hispano-mauresque à l’université de biologie marine de Lyon à condition que cette dernière perpétue des recherches de biologie marine, donc ouvertes aux sciences et à la nature. »
« Mon idée, lui assurait Nathalie Bicais, est d’en faire la maison de la Méditerranée ». Et Nathalie Bicais d’insister sur la retenue de la rénovation de l’Institut par la fondation du patrimoine, sous l’égide de Stéphane Bern.
Engagée pour le patrimoine
« Merci d’avoir tant oeuvré pour la restauration de ce patrimoine exceptionnel, lui répondait la sénatrice, impressionnée par l’architecture et l’emplacement de l’institut seynois. Je sais à quel point vous êtes engagée dans la préservation et la conservation du patrimoine bâti. »
Après la visite des lieux, dont le premier étage est occupé par les ordinateurs du CNRS qui recueillent les données de la campagne de recherches sur les neutrinos, Nathalie Bicais a invité la sénatrice à une visite des villas de Michel Pacha à Tamaris. Avant de refermer la lourde porte de l’Institut, Françoise Dumont déclarait : « un partenariat avec Monaco et son institut océanographique serait intéressant ». Affaire à suivre.